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Stratasys rachète le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot

Stratasys rachète le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot
Il y a encore un an, la Replicator de Makerbot était une imprimante 3D open source. Aujourd’hui, elle appartient au numéro un mondial de la fabrication additive. Stratasys a racheté Makerbot pour 400 millions de dollars.
En rachetant Makerbot, Stratasys sonne la fin d’une époque. Le numéro un mondial des systèmes de fabrication additive met la main sur le champion de la petite imprimante 3D économique. Créé en 2009, Makerbot avait lancé la Replicator en kit et en mode open source. Les plans de l’imprimante étaient gratuits et modifiables, et la communauté pouvait proposer des améliorations. La Replicator première du nom est rapidement devenue l’imprimante 3D des Fab Labs.
L’arrivée de la Replicator 2, vendue par un réseau commercial et à la propriété intellectuelle protégée, avait déjà fait grincer les dents des premiers utilisateurs. Ce revirement survenait après l’arrivée de prestigieux investisseurs au sein de la société créée par un ancien hacker.

General Electric mise gros sur le big data

General Electric mise gros sur le big data
Le conglomérat américain vient d’annoncer le lancement de Predictivity, une plate-forme analytique pour le big data. Une étape majeure dans le virage de General Electric vers l’internet industriel.
General Electric lance sa propre plate-forme analytique pour le big data. Predictivity cible l’internet industriel, au cœur de la stratégie du conglomérat américain depuis un peu plus de deux ans. Pour GE, les machines industrielles, moteurs d’avions, éoliennes, turbines à vapeur, etc. seront de plus en plus truffées de capteurs envoyant leurs données en temps réel. Pouvoir réagir à ces données et prédire le comportement des machines à partir de leur historique recèle un potentiel gigantesque, tant pour l’amélioration et l’enrichissement des performances des machines, l’optimisation de leur production ou la création de nouveaux services à offrir par GE.

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques
L’éditeur de logiciels de gestion profite du salon du Bourget pour lancer Sylob Aéro, une solution ERP spécialement conçue pour les besoins des PME du secteur aéronautique.
Respect des plannings, contraintes normatives ou impératifs de traçabilité, les sous-traitants doivent se conformer à de nombreuses règles pour devenir fournisseurs de l’aéronautique. Sylob en sait quelque chose : implanté en Midi-Pyrénées, l’éditeur (90 personnes, 8 millions d’euros de chiffre d’affaires) compte parmi ses clients de nombreux fournisseurs de l’aéronautique. "Il y avait un vrai besoin, car c’est un secteur où les échanges de données avec les donneurs d’ordres doivent être optimaux, ne serait-ce que pour le respect des plannings", confirme Pierre Hartmann, consultant avant-vente chez Sylob.
UNE GESTION DE PLANNING PLUS FLEXIBLE
La nouvelle solution Sylob Aéro vient en complément des ERP Sylob 5 et Sylob 9, qui comportent déjà différents modules pour la gestion de production, les achats, les stocks, la finance, la relation client, ou encore le SAV. Elle y ajoute une série de fonctions spécifiques à l’aéronautique, notamment pour assurer la traçabilité complète d’une fabrication. "Sylob Aéro facilite la rédaction des documents FAI (first article inspection) et DVI (dossier de validation industrielle), qui sont propres à cette industrie", complète Pierre Hartmann. Les dirigeants de PME y trouveront également un outil de gestion des plannings particulièrement flexible pour s’adapter aux variations de cadence, ainsi qu’une solution de gestion des habilitations des opérateurs.

Toyota assemble une Auris sur Twitter

Toyota assemble une Auris sur Twitter
Le constructeur japonais Toyota souhaite attirer de nouveaux clients en live-tweetant la production d’une Auris dans les moindres détails
Assembler une voiture, Toyota le fait quotidiennement, et même plusieurs dizaines de milliers de fois chaque jour, dans la cinquantaine d’usines implantées par le constructeur aux quatre coins de la planète. En 2012, le constructeur a produit un peu plus de 9,5 millions de voitures.
Mercredi 19 juin, le Japonais a décidé d’ouvrir virtuellement les portes de son usine de Burnaston, située dans le centre de l’Angleterre, et de suivre la production d’une voiture, de A à Z, en direct live sur Twitter.
QUATORZE HEURES DE LIVE
Dès 6 heures du matin, les followers du compte @toyotafactory pourront découvrir les différentes étapes de production d’une Auris hybride, de l’atelier d’emboutissage, qui forme les différentes pièces d’acier pour la carrosserie à la sortie de chaîne, après les ultimes contrôles qualité.

Sur la route électrifiée

Sur la route électrifiée
L’avenir des véhicules électriques ne passe pas forcément par des batteries à haute capacité. Des technologies pour recharger les bus, camions et voitures en roulant ou à l’arrêt se multiplient.
Et si la mobilité électrique se passait de batteries ? Imaginez voitures, bus, poids lourds et autres véhicules rouler 100 % électrique, sans polluer, en tirant leur énergie de la route qu’ils arpentent. Cerise sur le gâteau, l’infrastructure est invisible : des bobines métalliques courant sous le bitume alimentent les véhicules par induction, sans contact, en continu tout au long de leur trajet [lire page suivante]. Futuriste ? Un peu. Fantaisiste ? Pas du tout ! La mobilité électrique se heurte aux limites des batteries et de nombreux acteurs travaillent à s’en passer, au moins partiellement. Pour cela, pas de choix : la route aussi doit être électrifiée.
Une batterie suffit à la Bluecar d’Autolib’ pour circuler en ville. Mais pour parcourir de longues distances ou faire rouler des véhicules lourds, la densité énergétique de la meilleure chimie disponible, le lithium ion, est insuffisante. "Un bus de 12 mètres parcourant environ 300 kilomètres par jour en ville exigerait une batterie de plus de 3 tonnes. On voit de tels bus électriques venus de Chine : ils peuvent transporter 30 passagers en moins que les bus diesel", explique Jérémie Desjardins, le directeur de l’activité Primove, dédiée à l’alimentation par induction, chez Bombardier Transport. Avec davantage d’autonomie, il n’y aurait donc plus de place pour les passagers… La  solution repose sur le "biberonnage" des bus : une recharge fréquente et rapide de la batterie aux terminus, voire aux stations. "On peut diviser par cinq la taille de la batterie", se félicite Jérémie Desjardins. Bombardier a développé Primove, un système de charge rapide (à 200 kW) par induction suffisamment tolérante en matière de positionnement du bus pour être effective. Le constructeur a signé des contrats à Bruges (Belgique), à Braunschweig et à Mannheim (Allemagne), qui devraient démarrer d’ici à la fin 2013.

Un logiciel de réalité augmentée pour réduire les problèmes de maintenance et les coûts

Un logiciel de réalité augmentée pour réduire les problèmes de maintenance et les coûts
L'un des plus grands complexes hôteliers Australiens, Crown, se met à la réalité augmentée pour améliorer ses performances et coûts liés à la maintenance, en utilisant la plateforme d'IBM Maximo.
Crown, l'un des plus grands casinos et complexes hôteliers australiens, au revenu annuel de 1,73 milliards de dollars, s'est retrouvé confronté au challenge de faire fonctionner efficacement une entreprise avec 6 800 employés et de nombreux problèmes de maintenance. Crown s'est donc mis au numérique, en intégrant la plateforme de management d'IBM appelée Maximo à son système d'administration. Grâce à la géolocalisation, à des outils mobiles et de réalité augmentée, l'entreprise a repensé entièrement son système de management pour réduire ses problèmes de maintenance et leurs coûts. Une solution qui, adaptée à d'autres secteurs industriels, peut changer la vie en usine.
LA LOGISTIQUE DU FUTUR
Pour gérer des milliers de conduits, générateurs, systèmes d'air conditionné, réfrigérateurs, lumières et autres, il faut un sacré système. Le numérique permet aux employés de Crown d'avoir accès sur leurs iPhones à tous les problèmes de maintenance à régler, et de les cartographier grâce à la géolocalisation, réduisant ainsi leur temps de réaction. Par ailleurs, la plateforme d'IBM, intégrée avec le système d'administration de Crown Peoplesoft, génère une base de données qui répertorie tous les détails et l'historique des infrastructures.

Le coup de pompe des robinets

Le coup de pompe des robinets
Selon les chiffres publiés par Profluid, l’année 2013 ne verra qu’une faible progression de la production des pompes, compresseurs et des robinets.
La production française des pompes, compresseurs et des robinets se maintient. Profluid, le syndicat professionnel des fabricants d’équipements du secteur vient de publier les chiffres de 2012 et les perspectives pour 2013 pour ce secteur qui réalise un chiffre d’affaires de 5,6 milliards d’euros et emploie 27 000 personnes.
Si le secteur de la robinetterie a poursuivi sa progression (+4%) en 2012, celui des pompes a marqué le pas avec une quasi stabilité, tout en restant toujours positif. Et avec des exportations s’élevant à 940,6 millions d’euros pour des importations de 1 267,4 millions d’euros, la balance commerciale est largement déficitaire pour les pompes. En revanche, les balances pour les compresseurs et les robinets sont positives, avec un excédent de 216,5 millions d’euros pour les premiers et de 175,6 millions d’euros pour les seconds.

Qu'Apple et Google parient sur le "made in America" n'est pas qu'une question d'image

Des téléphones “made in Texas” et des ordinateurs “made in California”... Le hardware se fabrique - ou plutôt s’assemble - à nouveau aux États-Unis. Un phénomène marginal mais révélateur.
Mercredi 5 juin, Lenovo inaugurait en grande pompe son usine de Whitsett, en Caroline du Nord. Le fabricant chinois a commencé à y assembler certains de ses ordinateurs et laptop ThinkPad. Il prévoit de produire des tablettes et des serveurs d’ici la fin de l’année. Sur ces produits figurera l’étiquette “Assemblé aux États-Unis”.
Le nouveau portable de Motorola Mobility portera lui aussi le précieux label : le Moto X sera en effet le seul téléphone portable assemblé aux États-Unis. Motorola Mobility - racheté par Google en 2011 - a mis la main sur une ancienne usine Nokia au Texas et entend embaucher 2000 personnes.
En décembre dernier, Tim Cook, patron d’Apple, affirmait quant à lui vouloir fabriquer un de ses Macs au pays : la marque à la pomme parle d’investir plus de 100 millions de dollars pour ramener une partie de sa production aux États-Unis cette année.
L’IMPACT SUR LES MARGES EST MINIME
Après les secteurs de l’électroménager et de l’automobile, celui du hardware fait le pari du “Made in America”. Si les fabricants d’électronique et de matériel informatique cherchent à améliorer leur image de marque - écornée par les rapports dénonçant les conditions de travail de leurs sous-traitants en Chine -, d’autres facteurs expliquent ce phénomène : “Les salaires continuent d’augmenter en Chine, tout comme les frais d’acheminement. Parallèlement, les prix des équipements pour l’automatisation des lignes de production ont baissé de 85% en l’espace de 15 ans”, explique Harold Sirkin, associé au Boston Consulting Group et auteur du rapport “Made in America, Again”. L’équation a changé. Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise fait le calcul, elle s’aperçoit que produire aux États-Unis coûte à peine plus cher qu’en Chine”.
Dans la fabrication des ordinateurs ou des téléphones, la main d’œuvre ne pèse d’ailleurs pas lourd : “L’assemblage représente 3 à 5% du prix de vente, affirme Horace Dediu, analyste de l’industrie. Même si les coûts du travail sont deux fois plus élevés aux États-Unis, l’impact sur les marges est minime”.

Orange se ressource à San Francisco

Soutenir l’accélérateur de start-up le Camping, à Paris, ne suffit pas. Pour se diversifier et trouver de nouveaux revenus, en particulier en créant des services innovants qui valoriseront ses infrastructures, Orange cherche plus de sang frais. Il pense le trouver outre-Atlantique, en Californie, qui reste la région sur la planète où tout se passe en matière de numérique, et où il travaille déjà depuis douze ans. C’est donc à San Francisco que le français a choisi de lancer son premier accélérateur privé. En mai, l’opérateur y a présenté les six start-up de la première promotion de son Orange Fab. Des entreprises en phase de démarrage, qui ont déjà au moins un prototype de produit, de préférence dans les domaines du très haut débit, du paiement mobile, du cloud ou de la gestion des données personnelles. Les jeunes pousses sélectionnées pourront s’installer dans les bureaux d’Orange Silicon Valley à San Francisco.

GE confie à la foule ses objets connectés

Les inventeurs intéressent General Electric (GE). Le géant américain de la construction électrique les invite à imaginer et à concevoir des objets connectés via le site internet d’innovation participative (crowd innovation) de Quirky, une start-up new-yorkaise dédiée à la co-création. Et pour les aider à aller au bout de leurs idées sans être contraints par la propriété intellectuelle, il met à la disposition des contributeurs des milliers de brevets. Ceux-ci ont donc accès à des technologies clés dans l’optique, l’holographie, l’encapsulation à film mince de composants électroniques ou encore la télématique au cœur des systèmes de navigation automobile. Lancée en mai 2013 sous le nom "Wink : instantly connected", cette initiative vise à accélérer le développement des objets connectés en misant sur l’imagination débridée des inventeurs et les attentes des utilisateurs.
Dans un premier temps, GE privilégie les domaines de l’énergie, de la santé, de la domotique et de l’électroménager, en mettant tout particulièrement l’accent sur les dispositifs contrôlés à distance par des smartphones. Les premiers produits nés de cette innovation participative pourraient se concrétiser avant la fin de l’année.

Eugène Perma hisse ses couleurs sur le net

Pour Eugène Perma, l’e-commerce est une petite révolution. Peu adepte du numérique, l’entreprise de taille intermédiaire (ETI) spécialiste de la coloration et du soin du cheveu a pourtant lancé sa plate-forme de vente en ligne. Le grand public ou les professionnels pourront désormais acheter les marques Pétrole Hahn, Keranove ou Yzae sur le net. Une initiative très tendance, qui a failli passer inaperçue : le géant L’Oréal a lui aussi lancé à la mi-avril sa première boutique en ligne pour sa division de cosmétiques grand public.
Mais le groupe au chiffre d’affaires de 100 millions d’euros, quatrième sur le marché capillaire en France et implanté dans plus de 50 pays, vise surtout le marché des professionnels de la coiffure. Et notamment les nombreux coiffeurs auto-entrepreneurs, qui peuvent être attirés par les petits prix de ces produits, bien qu’ils soient fabriqués dans l’usine du groupe à Reims (Marne). Pour le grand public, Eugène Perma compte sur la notoriété de ses marques distribuées en grandes surfaces, mises en valeur dans une rubrique du site optimisé pour les connexions depuis un téléphone mobile ou une tablette.

GT Nexus, le Facebook de la supply chain

Adidas, Nestlé, Rhodia… et depuis peu Electrolux et Renault utilisent la plate-forme de supply chain collaborative de GT Nexus, en technologie cloud. Le but : gérer automatiquement ses achats de transports internationaux, avec un suivi en temps réel des opérations depuis la commande jusqu’à la livraison. "Cela permet de vérifier en temps réel que ce qui a été négocié est bien appliqué, précise Paul Simon-Thomas, le directeur des opérations en Europe de GT Nexus. Ce n’est pas toujours facile quand on se trouve à des milliers de kilomètres."
Une solution qui permet d’optimiser les flux et d’auditer les transporteurs. "Nous sommes le Facebook du transport. Nous proposons une logique de réseau et de mutualisation avec une plate-forme technologique sur internet. Pour chaque nouveau client, nous créons son environnement en moins de six mois", martèle-t-il. GT Nexus a été pionnier dans le domaine et développe tout en interne depuis quatorze ans.

Siemens prêt pour l’Amérique et l’industrie 4.0

Pour le groupe allemand, les process industriels et les architectures logicielles ne forment plus qu’un. C’est aux Etats-Unis que Siemens s’est forgé sa compétence software.
C’est un fait contre-intuitif. Le premier marché industriel de Siemens n’est ni l’Allemagne, ni la Chine… mais les Etats-Unis. "Nous avons investi 25 milliards de dollars dans le pays ces dernières années et, depuis 7 ans, nous y avons réalisé 80 % de nos acquisitions", s’enthousiasme Helmut Ludwig, directeur de l’activité Industrie aux Etats-Unis. Ces acquisitions sont, bien évidemment, liées à la renaissance de l’industrie américaine, portée par la faiblesse des prix du gaz grâce à l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Les industries très énergivores (chimie, sidérurgie, raffinage…) trouvent aux Etats-Unis des coûts globaux comparables à ce qui se pratique dans les "pays à bas coûts".
Afin de concevoir et d’équiper les nouvelles usines qui fleurissent sur le territoire américain, les investissements de Siemens ne se sont pas faits dans la mécanique ou l’électrotechnique, mais principalement dans le logiciel.

Les entreprises IT accompagnent la numérisation de l'industrie allemande

Dans l’initiative gouvernementale Industrie 4.0, les entreprises de technologies de l’information auront un rôle central à jouer. Le Bitkom, regroupement professionnel allemand, organise à la foire de Hanovre des groupes de travail pour préparer cette numérisation de la production.
Si l’on parle beaucoup d’usine intelligente dans les allées du salon de Hanovre, tous les experts s’accordent sur le fait que cette révolution ne se fera pas en un jour. Elle se mettra en place sur les dix prochaines années. Pour autant, le BitKom (association allemande pour les technologies de l’information, les télécommunications et les nouveaux médias) mène déjà des groupes de discussions, pour préparer les entreprises à cette évolution. "Nous aurons plusieurs points-clés à apporter : systèmes intégrés, sécurité, internet, intégration verticale, technologies sans fil, souligne Wolfgang Dorst, spécialiste Industrie 4.0 au BitKom.

15% d’économie d’énergie en automatisant la veille des robots industriels

Avec une meilleure gestion des mises en veille des robots de production, une économie d’énergie de 15 % peut être réalisée. Présentée sur le stand de Phoenix Contact, l’innovation est le fruit de travaux de recherche entre des fabricants automobiles et le Fraunhofer Institut.
Même à l’arrêt, les robots utilisés sur les chaînes de production automobile consomment de l’énergie. D’où un gain potentiel énorme sur lequel se sont penchés plusieurs groupes industriels, dont Volkswagen ou BMW, avec l’aide de l’Institut Fraunhofer. Le résultat de ce projet, baptisé ProfiEnergy, est présenté à la foire d’Hanovre sur le stand de la société Phoenix Contact sous la forme d’un robot affichant un sympathique sourire.
COMME UN ORDINATEUR, LE ROBOT PASSE EN VEILLE
Pour l’heure, l’arrêt des robots se fait généralement manuellement et pour des arrêts assez longs. "Avec notre innovation, que la pause dure cinq minutes ou le temps d’un week-end, c’est le système de régulation de l’énergie (SPS) qui décide du mode de veille du robot, entre stand-by pour une courte pause ou arrêt total, explique un commercial de la société allemande. Le redémarrage se fait au moment adéquat et est également géré par le système SPS".

L'usine du futur du plan allemand "Industrie 4.0" s’esquisse au CeBIT

Allier production classique et Internet, c’est la vision du grand projet stratégique allemand "Industrie 4.0". Produits pilotes et conférences permettent de faire le point à l’occasion du salon CeBIT.
C’est ce que les Allemands appellent la quatrième révolution industrielle. Lancé début 2012, le plan gouvernemental "Industrie 4.0" vise à rendre les usines intelligentes grâce à Internet, permettant par exemple de faire communiquer les chaînes de production et les objets entre eux ou de simuler des process, des flux logistiques ou encore des crashs tests de véhicules.
Si les premières applications ne sont pas attendues avant 2015, un tour dans les allées du CeBIT, le salon des technologies de l’information et de la bureautique qui se déroule du 5 au 9 mars à Hanovre (Allemagne) permet toutefois de se faire une première idée de ce que sera cette usine du futur.

48 millions de robinets par an !

Supor Sanitary Ware vient d’achever la première partie du plan de développement de son usine en atteignant les 10 millions de robinets en acier inoxydable fabriqués en 2012. Il entame des agrandissements qui devraient à terme lui permettre d’atteindre une capacité annuelle de 48 millions d’unités.
Supor Sanitary Ware vient d’annoncer que son usine de production de robinets en acier inoxydable, mise en service en 2012, et aujourd'hui la plus grande usine au monde du secteur au terme d'une première phase d'investissement, a atteint une capacité de production annuelle de 10 millions d'unités.
Supor est entré dans le secteur des équipements sanitaires en acier inoxydable en 2008, fort de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des ustensiles de cuisine en acier inoxydable. Son centre de production de robinets de 86 hectares situé à Shenyang en Chine est le plus grand de son genre. En 2012, 260 millions de dollars avaient déjà été investis dans l'usine sur les 500 millions de dollars prévus à terme.
100 millions de dollars pour la recherche

Shapeways, le Amazon de l’impression 3D ?

Oui, la technologie peut encore être à l'origine de business florissants. Pour preuve, la société Shapeways, il y a encore cinq ans simple start-up hébergée par Philips, prend déjà une envergure industrielle avec la construction en cours de sa première usine à New-York, et un parc de cinquante machines. A Eindhoven, sa ville d’origine aux Pays-Bas, celui qui fait le pari de mettre l’impression 3D à la portée du grand public envisage aussi d’augmenter sa capacité de production.
C’est dans une cour ensoleillée située entre les bureaux et l’atelier de fabrication que nous reçoit, sourire aux lèvres, Bart Veldhuizen, community manager au sein de l’antenne hollandaise de Shapeways. La levée de 30 millions de dollars, réalisée par la société quelques jours avant ma visite, n’est sans doute pas étrangère à la bonne humeur qui règne dans les locaux.
Entouré de jouets et autres créations d'employés, Bart Veldhuizen nous fait un rapide historique de la spin-off prospère de Philips. Et embraye sur son activité principale, à savoir la fabrication sur commande d’objets imprimés en 3D.

Faciliter l’accès des plasturgistes à l'innovation

Pour Jean Martin, délégué général de la Fédération de la plasturgie, les entreprises du secteur n'ont pas toujours un accès suffisant à la technologie et à l'innovation. Une situation qui s'explique notamment par la nature du tissu industriel en France, plutôt constitué de PME, malgré un savoir-faire reconnu internationalement. Les nombreuses opportunités qui attendent la plasturgie française invitent à repenser l'organisation.
« Avec 36 salariés en moyenne, l’entreprise de plasturgie type en France est une PME qui n’a pas forcément l’envergure pour mener seule sa propre politique de R&D. Il existe plusieurs structures en France capables de déléguer pour elle la recherche et l’innovation : les acteurs historiques, le PEP (Pôle européen de plasturgie) et l’Ispa à Alençon, mais aussi le Pôle de plasturgie de l’Est (PPE), le Cemcat, certaines antennes du Cetim…
Si certaines travaillent de façon interconnectée, toutes n’ont pas le même niveau de visibilité et l’accès n’est pas forcément aisé pour une petite ou moyenne entreprise, à moins d’y avoir le bon contact.

Les drones, un concentré de technologies à usages multiples

L'arrêté de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) du 11 avril 2012 pose les jalons pour une exploitation plus encadrée des drones, tout en ouvrant aussi le ciel français à de nouveaux scénarios d'usage dans l'industrie, l'agriculture, l'audiovisuel...
En parallèle de leurs utilisations militaires, les drones deviennent une plate-forme expérimentale pour de nouveaux services, capteurs et autres technologies embarquées. Les réglementations s'assouplissent pour permettre à ces engins sans pilote d'opérer, en vol à vue comme hors vue dans le cas de la France, grâce à l'arrêté spécifique de la DGAC. Dès aujourd'hui, les drones sont en test partout dans le monde pour une pléthore d'applications dans le civil, comme l'illustre notre infographie.
A un stade d'ingénierie plus avancé que le modélisme, les fabricants de drones font appel à un véritable concentré de technologies : propulsion hybride pour favoriser l'autonomie, matériaux composites et fabrication additive pour alléger les structures comme chez EADS, algorithmes et capteurs permettant l'évitement d'obstacles ou le vol en flotille.