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Stratasys rachète le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot

Stratasys rachète le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot
Il y a encore un an, la Replicator de Makerbot était une imprimante 3D open source. Aujourd’hui, elle appartient au numéro un mondial de la fabrication additive. Stratasys a racheté Makerbot pour 400 millions de dollars.
En rachetant Makerbot, Stratasys sonne la fin d’une époque. Le numéro un mondial des systèmes de fabrication additive met la main sur le champion de la petite imprimante 3D économique. Créé en 2009, Makerbot avait lancé la Replicator en kit et en mode open source. Les plans de l’imprimante étaient gratuits et modifiables, et la communauté pouvait proposer des améliorations. La Replicator première du nom est rapidement devenue l’imprimante 3D des Fab Labs.
L’arrivée de la Replicator 2, vendue par un réseau commercial et à la propriété intellectuelle protégée, avait déjà fait grincer les dents des premiers utilisateurs. Ce revirement survenait après l’arrivée de prestigieux investisseurs au sein de la société créée par un ancien hacker.

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques
L’éditeur de logiciels de gestion profite du salon du Bourget pour lancer Sylob Aéro, une solution ERP spécialement conçue pour les besoins des PME du secteur aéronautique.
Respect des plannings, contraintes normatives ou impératifs de traçabilité, les sous-traitants doivent se conformer à de nombreuses règles pour devenir fournisseurs de l’aéronautique. Sylob en sait quelque chose : implanté en Midi-Pyrénées, l’éditeur (90 personnes, 8 millions d’euros de chiffre d’affaires) compte parmi ses clients de nombreux fournisseurs de l’aéronautique. "Il y avait un vrai besoin, car c’est un secteur où les échanges de données avec les donneurs d’ordres doivent être optimaux, ne serait-ce que pour le respect des plannings", confirme Pierre Hartmann, consultant avant-vente chez Sylob.
UNE GESTION DE PLANNING PLUS FLEXIBLE
La nouvelle solution Sylob Aéro vient en complément des ERP Sylob 5 et Sylob 9, qui comportent déjà différents modules pour la gestion de production, les achats, les stocks, la finance, la relation client, ou encore le SAV. Elle y ajoute une série de fonctions spécifiques à l’aéronautique, notamment pour assurer la traçabilité complète d’une fabrication. "Sylob Aéro facilite la rédaction des documents FAI (first article inspection) et DVI (dossier de validation industrielle), qui sont propres à cette industrie", complète Pierre Hartmann. Les dirigeants de PME y trouveront également un outil de gestion des plannings particulièrement flexible pour s’adapter aux variations de cadence, ainsi qu’une solution de gestion des habilitations des opérateurs.

Toyota assemble une Auris sur Twitter

Toyota assemble une Auris sur Twitter
Le constructeur japonais Toyota souhaite attirer de nouveaux clients en live-tweetant la production d’une Auris dans les moindres détails
Assembler une voiture, Toyota le fait quotidiennement, et même plusieurs dizaines de milliers de fois chaque jour, dans la cinquantaine d’usines implantées par le constructeur aux quatre coins de la planète. En 2012, le constructeur a produit un peu plus de 9,5 millions de voitures.
Mercredi 19 juin, le Japonais a décidé d’ouvrir virtuellement les portes de son usine de Burnaston, située dans le centre de l’Angleterre, et de suivre la production d’une voiture, de A à Z, en direct live sur Twitter.
QUATORZE HEURES DE LIVE
Dès 6 heures du matin, les followers du compte @toyotafactory pourront découvrir les différentes étapes de production d’une Auris hybride, de l’atelier d’emboutissage, qui forme les différentes pièces d’acier pour la carrosserie à la sortie de chaîne, après les ultimes contrôles qualité.

Qu'Apple et Google parient sur le "made in America" n'est pas qu'une question d'image

Des téléphones “made in Texas” et des ordinateurs “made in California”... Le hardware se fabrique - ou plutôt s’assemble - à nouveau aux États-Unis. Un phénomène marginal mais révélateur.
Mercredi 5 juin, Lenovo inaugurait en grande pompe son usine de Whitsett, en Caroline du Nord. Le fabricant chinois a commencé à y assembler certains de ses ordinateurs et laptop ThinkPad. Il prévoit de produire des tablettes et des serveurs d’ici la fin de l’année. Sur ces produits figurera l’étiquette “Assemblé aux États-Unis”.
Le nouveau portable de Motorola Mobility portera lui aussi le précieux label : le Moto X sera en effet le seul téléphone portable assemblé aux États-Unis. Motorola Mobility - racheté par Google en 2011 - a mis la main sur une ancienne usine Nokia au Texas et entend embaucher 2000 personnes.
En décembre dernier, Tim Cook, patron d’Apple, affirmait quant à lui vouloir fabriquer un de ses Macs au pays : la marque à la pomme parle d’investir plus de 100 millions de dollars pour ramener une partie de sa production aux États-Unis cette année.
L’IMPACT SUR LES MARGES EST MINIME
Après les secteurs de l’électroménager et de l’automobile, celui du hardware fait le pari du “Made in America”. Si les fabricants d’électronique et de matériel informatique cherchent à améliorer leur image de marque - écornée par les rapports dénonçant les conditions de travail de leurs sous-traitants en Chine -, d’autres facteurs expliquent ce phénomène : “Les salaires continuent d’augmenter en Chine, tout comme les frais d’acheminement. Parallèlement, les prix des équipements pour l’automatisation des lignes de production ont baissé de 85% en l’espace de 15 ans”, explique Harold Sirkin, associé au Boston Consulting Group et auteur du rapport “Made in America, Again”. L’équation a changé. Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise fait le calcul, elle s’aperçoit que produire aux États-Unis coûte à peine plus cher qu’en Chine”.
Dans la fabrication des ordinateurs ou des téléphones, la main d’œuvre ne pèse d’ailleurs pas lourd : “L’assemblage représente 3 à 5% du prix de vente, affirme Horace Dediu, analyste de l’industrie. Même si les coûts du travail sont deux fois plus élevés aux États-Unis, l’impact sur les marges est minime”.

Linkfluence fait parler les médias sociaux

Tout a commencé avec la victoire du non au référendum de 2005 sur le traité européen. "Nous l’avions vu venir", raconte Guilhem Fouetillou. Nul besoin, pour cela, de boule de cristal ou de marc de café… À l’époque, lui et trois autres étudiants de l’université de technologie de Compiègne (UTC) ont pu prédire le résultat du vote en explorant, avec force algorithmes et cartographies, le web 2.0 naissant (blogs, forums…) et ses données publiques. Un an plus tard, en 2006, les quatre ingénieurs fondent Linkfluence, spécialisé dans l’écoute et l’analyse des conversations qui se tiennent dans les médias sociaux pour en faire émerger les tendances à venir. Grâce à leur solution, un laboratoire pharmaceutique a pu découvrir les effets secondaires de son nouveau médicament, en étudiant sur le web l’association entre le nom de ce dernier et des symptômes jusqu’ici inconnus.

Consol peaufine la modélisation

La simulation numérique, étape indispensable dans la conception de produits ou d’équipements, accélère le développement et évite un trop grand recours aux prototypes. L’éditeur Comsol vient de sortir la version 4.3 de son environnement multiphysique. Elle apporte trois nouveaux modules, qui mettent l’accent sur l’étape du maillage. Elle intègre aussi des interfaces de dialogue avec Excel et Solid Edge. Comsol Multiphysics est conçu, pour coupler et modifier arbitrairement, grâce à des modes d’application prédéfinis ou par le biais d’équations définies par l’utilisateur, différentes physiques. Les couplages s’entendent non seulement entre plusieurs types de physiques, mais également entre plusieurs niveaux de simulation (multi-échelles, multidimensions).
MAILLAGE PLUS PERFORMANT
La nouvelle version est directement inspirée des requêtes des utilisateurs. Le maillage des géométries CAO en a profité. Sa génération est facilitée par les outils de géométrie virtuelle, qui peuvent supprimer les arêtes et les surfaces sans intérêt pour la physique. Afin de définir des conditions limites sur les différentes surfaces ou diviser le volume, les nouveaux outils de sélection de maillage de la version 4.3 permettent la création de sous-surfaces et de sous-domaines. L’interface d’analyse multiparamétrique est renouvelée pour plus de concision et d’efficacité, tout comme les interfaces pour définir les calculs en batch et en cluster. Les machines tournantes 3 D (moteurs électriques) disposent d’une interface dédiée. Les moteurs, générateurs et autres, sont simulables directement. Les champs, le courant dans les bobines et le moment axial peuvent être montrés.

Les coulisses technos du Futuroscope

A 25 ans, le Futuroscope ne cesse de rajeunir. De plus en plus de moyens sont mis en œuvre pour immerger le spectateur au cœur de l’action cinématographique. Pour cela les robots et plates-formes issues de l’industrie envahissent le Futuroscope tandis que les films numériques remplacent peu à peu les films argentiques. Deux ingénieurs du Parc nous entraînent dans les coulisses des attractions…
Avec le taux de re-visites le plus important en France, le parc du Futuroscope peut être fier du chemin qu’il a parcouru depuis le début des années 2000, au plus fort de sa crise de fréquentations. Le secret de sa réussite : près de 10% de son chiffre d’affaires est réinvesti chaque année au service du renouvellement de 20% de l’offre de divertissement, qu’il s’agisse des films ou des attractions elles-mêmes. « L’innovation est ancrée dans l’ADN du parc », explique Sébastien Rétailleau, directeur adjoint en charge de l’exploitation.
« Nous faisons de la veille technologique permanente sur les nouveautés industrielles et technologiques dans le monde pour garder une longueur d’avance et menons près de 30 enquêtes par jour auprès des visiteurs pour connaître leur degré de satisfaction. » Pour couronner l’ensemble, le parc s’est associé quelques grandes signatures, Jacques Perrin, Luc Besson, Nolwen Leroy ou encore Martin Solveig. Résultat : le deuxième parc de France peut se targuer de faire revenir 60% des visiteurs, souvent trois ou quatre années après leur précédente visite, et a fait près de 90 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012. « Nous sommes passés du parc de l’image au parc du rêve. »

Des drones-abeilles cartographient le Salon du Bourget

La société Sensefly, rachetée en 2012 par le français Parrot, a été autorisée à survoler le site du Bourget avec ses mini-drones Ebee. Le site a ainsi pu être cartographié en 2D et 3D, en fusionnant 577 photographies prises par deux appareils de 16 mégapixels. Revivez en vidéo l’envol des drones de Sensefly avant le démarrage du salon parisien.
Le Neuron, le Boeing 747 ou le Sukhoi 35 vus du ciel. Le Ebee, nouveau drone professionnel de Parrot depuis le rachat de la société Sensefly, offre un point de vue original du Salon du Bourget pour sa cinquantième édition :
Depuis quelques mois, et l’obtention d’une autorisation spéciale de la Direction générale de l’aviation civile (scénario dit « S2 plus »), les drones Ebee sont autorisés à opérer en France. « Ils peuvent servir aux géomètres, aux agriculteurs ou aux exploitants de carrière pour faire du calcul volumétrique. Nous avons aussi travaillé avec des ONG qui voulaient étudier le repeuplement suite à un séisme », a détaillé Alexis Roze, responsable ventes Sensfly, sur le stand de Parrot.

La simulation visuelle réaliste se marie avec la réalité virtuelle

Optis réussit avec son logiciel HIM, le mariage entre la simulation optique et les outils de réalité virtuelle pour proposer aux concepteurs des outils d’aide à la décision tenant compte à la fois de l'interaction humaine, de la vision humaine et de l'interaction de la lumière avec un projet, le tout dans un environnement réaliste complet.
L’éditeur français Optis, spécialiste des solutions logicielles de simulation optique, lumineuse et de la vision humaine, basées sur la physique, lance HIM (Human Integrated Manufacturing), un logiciel qui permet de faire des études ergonomiques basées sur la réalité virtuelle. Il permet aux opérateurs d’entrer et d’interagir avec un modèle numérique 3D réaliste à grande échelle, grâce au port de lunettes spéciales, d’un casque de réalité virtuelle ou via un avatar artificiel aux dimensions humaines.
HIM est basé sur la plate-forme de réalité virtuelle RHEA, qui a été mise au point par EADS Innovation Works, pour l'analyse ergonomique de futurs produits en proposant une expérience humaine réaliste.

La reconquête de la Lune

348 ans après son naufrage au large de Toulon, la Lune, vaisseau amiral du Roi Soleil a été exploré par les archéologues de la DRASSM. L'opération, qui a permis de tester le pilotage de robots sous-marins avec l'aide de la 3D et de la réalité virtuelle développées par Dassault Systèmes, vient de faire l'objet d'un documentaire diffusé sur Arte.
06 novembre 1664, la Lune, vaisseau amiral de Louis XIV, mais véritable baille faisant eau de toute part, coule au large de Toulon avec près d’un millier d’hommes à bord, simples matelots ou nobles de très haute lignée. Le pouvoir, souhaitant étouffer l’échec de l’expédition de Djidjelli à laquelle elle avait participé sur les côtes barbaresques (Afrique du Nord), était l’affaire qui est rapidement oubliée …
… 1993, lors d’une plongée d’essai, le sous-marin Nautile de l’Ifremer découvre par hasard l’épave qui git par 90 mètres de fond. Trop profond alors pour mener une opération d’archéologie sous-marine …

On roulera mieux sur Mars

Des universitaires canadiens aident les ingénieurs à mettre au point un modèle comportemental fidèle des pneumatiques qui équiperont les rovers destinés à l’exploration planétaire.
Afin de limiter les risques et de réduire les coûts, les organismes d’exploration spatiale, tels la Nasa aux Etats-Unis ou la CSA au Canada, font de plus en plus appel à des robots mobiles sans pilote, les rovers, pour explorer les surfaces lunaire et martienne, et même celle d’astéroïdes. Encore faut-il qu’une fois arrivés sur leurs lieux d’exploration, ces rovers se comportent comme prévu. D’où l’importance de la simulation lors de leur développement.
Ainsi Willem Petersen, chercheur au sein de l’équipe de Recherche sur le mouvement de l’Université de Waterloo, dans l’Ontario, collabore avec John McPhee, professeur en ingénierie de conception de systèmes, et la CSA, au développement d’un modèle ultra-fidèle de roue pour rover d’exploration planétaire, afin de comprendre l’interaction entre la locomotion du rover et le manque de densité du terrain.
Le rover étant susceptible de rester coincé en cours d’exploration à la suite d’une perte d’adhérence, au risque de mettre en danger le succès de la mission, il est absolument essentiel de comprendre les interactions roues-sol pour concevoir un rover planétaire efficace et performant.

Visualisation 3D interactive sur grands écrans tactiles

Dexip et TFTLabs, deux sociétés françaises, créent la surprise lors d’un colloque d’ingénierie aux Etats-Unis en présentant en première mondiale une technologie de visualisation interactive de très gros modèles 3D sur grands écrans tactiles.
Suite à l’accord signé en janvier dernier avec la société lyonnaise TFTLabs, l’intégrateur et prestataire de services Dexip, filiale du groupe GDFSuez, va présenter aujourd’hui en première mondiale à Las Vegas, lors de la conférence Hexagon's Global Network de l’éditeur Intergraph, la possibilité de visualiser de très gros modèles d’ingénierie 3D de manière interactive sur des écrans tactiles Pixel Sense 40’’ de Microsoft.
Grâce à l’association des technologies de gestion de bases de données de Dexip et de gestion et d’affichage 3D de TFTLabs, il devient possible d’afficher sur un écran tactile les principaux formats 3D utilisés dans le monde de l’ingénierie, simultanément et en mode synchronisé avec des données cartographiques, documentaires ou des plans 2D (P&ID, schématique électrique…).

Daimler simule la trempe partielle des aciers des caisses de ses voitures

Le constructeur automobile allemand met au point avec le spécialiste de la simulation d’emboutissage, un logiciel de simulation du process de formage à chaud et de trempe directe et indirecte des pièces de structure de ses caisses de véhicule. Le développement de pièces embouties avec des propriétés mécaniques prédéfinies est donc possible. La précision des simulations de crash peut être améliorée en tenant compte de la distribution réelle des caractéristiques mécaniques obtenues après l’emboutissage à chaud.
Afin de réduire la consommation de carburant et l’émission de CO2 de leurs véhicules, les constructeurs automobiles travaillent beaucoup sur la masse de la caisse en blanc. Outre le choix des bons matériaux, ils apportent un grand soin aux traitements thermiques qu’ils leur font subir, tel la trempe partielle des aciers à haute et très haute limite élastique. Une activité où la simulation numérique exprime tout son intérêt. C’est par exemple le cas chez Daimler AG qui utilise pour cela les logiciels d’AutoForm Engineering.

Dassault Systèmes compète sa panoplie d’outils de rhéologie

Dassault Systèmes annonce l’acquisition de l’éditeur français Simpoe et se dote ainsi d’une gamme d’outils de simulation d’injection de pièces en matières plastiques, à la fois économiques et simples à utiliser.
Dassault Systèmes vient de faire l’acquisition de l’éditeur français Simpoe, spécialiste des logiciels de simulation des processus d’injection plastique. Le leader du PLM renforce ainsi Simulia, sa gamme d’outils de simulation, en proposant à ses clients des outils pour valider rapidement leur conception et leur approche du moulage par injection, qu’il s’agisse de concepteurs de pièces, de producteurs ou de moulistes.
« Les matières plastiques sont critiques pour les produits actuels. Ces derniers sont de plus en plus complexes, tant par leurs formes que par leurs processus de production, mais aussi par la rapidité avec laquelle ils sont lancés sur le marché. Par conséquent pour de nombreuses industries, la simplification de la conception et de la fabrication des pièces en matières plastiques constitue un aspect capital de la création de produits »,

Ansys renforce son activité composite

Afin de répondre aux besoins grandissants de simulation dans le domaine des matériaux composites, le généraliste de la simulation fait l’acquisition de l’éditeur suisse spécialisé Even, dont il utilisait déjà certaines technologies.
L’éditeur des outils de simulation Ansys entend étendre le spectre de ses activités dans le domaine des matériaux composites, en procédant à l’acquisition de l’éditeur et prestataire de services d’ingénierie Even (Evolutionary Engineering AG). Une petite structure suisse de 12 personnes basée à Zurich (Suisse), spécialisée dans les technologies cloud d’analyse et d’optimisation de structures en matériaux composites.
Ansys utilisait déjà la technologie d’Even dans ses logiciels Composite PrepPost, qui est intégrée aux outils mécaniques de la plate-forme Ansys Workbench, et Mechanical APDL.

Le vélo en bois fait souche

Près de 200 ans après son invention le vélo revient à ses origines avec la présentation par le Critt Bois d’Epinal d’un prototype dont le cadre ouvert est réalisé en bois.
Le baron Drais doit bien rire ! Le bois de sa draisienne, une simple poutre reliant deux roues qu’en 1817 un homme assis à califourchon faisait avancer en ‘‘courant’’, fait son retour dans le monde du vélo après avoir été évincé au profit des métaux et composites, matériaux plus ‘‘techniques’’ et plus légers.
Le centre régional de l’innovation et du transfert des technologies des industries du bois (Critt Bois) d’Epinal dans les Vosges, suite à une demande faite en 2009 par la société d’économie mixte (SEM) Epinal-Golbey, vient en effet de présenter le Vélibois, un prototype de vélo à assistance électrique doté d’un cadre ouvert en bois. Un concept pas forcément nouveau, on a vu des vélos en bambou, mais qui cette fois a fait l’objet d’une véritable industrialisation.
Fruit de plusieurs années de recherche, le projet a été mené à bien depuis plus d’un an par l’équipe de Philippe Thiriet, responsable du pôle transferts industriels. Beaucoup d’essais ont été nécessaires notamment pour assurer un collage parfait entre le cadre et les pièces métalliques assurant la liaison avec les éléments mécaniques. Le bois contrairement au métal ne se dilate pas à la chaleur, mais est très sensible à l’humidité.

Formule 1 : Renault lève le voile sur les nouvelles motorisations pour 2014

2014 sera une année clé pour la F1 en termes de motorisation. Afin de coller aux préoccupations de l’industrie automobile, les moteurs thermiques devront être plus petits, consommé moins et il faudra récupérer non seulement l’énergie de freinage mais aussi celle des gaz d’échappement. Renault Sport F1 nous a reçus pour nous montrer l’état de ses développements en cours.
Pour la saison de course 2014, Renault Sport F1 ne fournira plus des moteurs aux écuries de F1 qu’elle motorise mais des ‘‘Power Unit’’, afin de suivre l’évolution de la réglementation de ce sport mécanique. Et c’est bien une véritable révolution qui se cache derrière l’anglicisation du terme, car si l’architecture et la cylindrée du moteur vont changer, deux systèmes de récupération d’énergie vont venir se greffer directement sur lui.
A compter de 2014, fini donc les moteurs V8 atmosphériques de 2,4 litres de cylindrée tournant à 18 000 tr/min et développant 750 CV, qui ont propulsé le plateau de 2006 à 2013. Voulant être en phase avec ce qui se passe actuellement dans l’industrie automobile la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a décidé de réduire la cylindrée à 1,6 litre, un phénomène de Downsizing que l’on voit sur les moteurs de nos voitures de tous les jours, et d’adopter une architecture V6 avec une vitesse maximale limitée à 15 000 tr/min. En revanche, le turbo compresseur de suralimentation fait son retour. Cela devrait permettre d’atteindre une puissance de l’ordre de 550 CV. Parallèlement, dans un souci de forcer les constructeurs à améliorer le rendement de leurs moteurs la quantité d’essence disponible pour un Grand Prix sera limitée à 140 litres avec un débit instantané maximum de 140 l/h.

La durabilité préoccupe les industriels

L’Index international des valeurs corporate 2013 qui recense les valeurs revendiquées par plus de 4 000 entreprises dans 13 pays vient d’être publié par Wellcom. Il montre que la valeur la plus prônée et la plus partagée dans le monde industriel est l’innovation, qui est citée par 44 % des entreprises dans leurs premières valeurs. Viennent ensuite la qualité (34 %), la satisfaction du client (26 %) et l’environnement (23 %). Un classement qui ne change pas par rapport à la précédente édition (2009), mais qui enregistre tout de même un tassement de ces valeurs.
En revanche, l’une des valeurs montantes est la durabilité, qui gagne 19 places dans le classement, pointant maintenant à la 8e position avec 15 %. Tandis que la performance progresse de 6 places atteignant la 10e position avec 14 %.

Vendée Globe : la victoire des ingénieurs

François Gabart établit un nouveau record du tour du monde en terminant le Vendée Globe en 78 jours, 2 heures, 16 minutes et 40 secondes. Et Armel Le Cléac’h termine 2e en arrivant 3 heures, 17 minutes plus tard. Deux ingénieurs Insa sur deux bateaux fruits des travaux de nombreux ingénieurs.
Les deux premiers arrivés du Vendée Globe étaient barrés par des marins d’exception, capables d’affronter les pires conditions météorologiques et nautiques, mais aussi par des ingénieurs au fait de la technologie ayant participé à la conception de leurs bateaux. François Gabart est en effet un ingénieur de l’Insa de Lyon option Génie Mécanique, tandis que Armel Le Cléac’h est ingénieur de l’Insa de Rennes, filière Excellence Sportive.
François Gabart nous avait confié en décembre 2010, lors de la présentation du voilier Foncia 2 à bord duquel il allait embarquer avec Michel Desjoyeaux pour la Barcelona World Race 2010-2011, que le fait d’être ingénieur lui permettait d’exprimer plus facilement et plus ‘‘techniquement’’ ses demandes auprès des ingénieurs chargés de la conception du bateau.
Il estimait aussi que sa formation lui permettait de mieux comprendre leurs réponses et leurs contraintes, ainsi que les outils informatiques avec lesquels ils travaillaient. En effet, il a été formé durant ses études à la CAO et au calcul par éléments finis sur les outils de Dassault Systèmes qui ont aussi été utilisés par Mer Forte, le bureau d’études créé par Michel Desjoyeaux, pour développer Foncia 2, devenu Banque Populaire, et plus récemment Macif.