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General Electric mise gros sur le big data

General Electric mise gros sur le big data
Le conglomérat américain vient d’annoncer le lancement de Predictivity, une plate-forme analytique pour le big data. Une étape majeure dans le virage de General Electric vers l’internet industriel.
General Electric lance sa propre plate-forme analytique pour le big data. Predictivity cible l’internet industriel, au cœur de la stratégie du conglomérat américain depuis un peu plus de deux ans. Pour GE, les machines industrielles, moteurs d’avions, éoliennes, turbines à vapeur, etc. seront de plus en plus truffées de capteurs envoyant leurs données en temps réel. Pouvoir réagir à ces données et prédire le comportement des machines à partir de leur historique recèle un potentiel gigantesque, tant pour l’amélioration et l’enrichissement des performances des machines, l’optimisation de leur production ou la création de nouveaux services à offrir par GE.

Le plasma atmosphérique facilite l’impression sur les plastiques chez Bosch

Pour diminuer le coût de ses mixeurs BSH Bosch est passé de l’ABS au polypropylène pour les carters, mais il s’est trouvé confronté à un problème d’impression. Les méthodes traditionnelles de prétraitement posant des problèmes d’esthétique, les ingénieurs ont finalement opté pour une projection de plasma à la pression atmosphérique.
Afin de pouvoir augmenter la capacité d’une nouvelle ligne de production de mixeurs tout en réduisant ses coûts de production, BSH Bosch Electroménager a décidé de remplacer l’ABS utilisé pour leurs carters par du polypropylène (PP), tout aussi résistant mais moins onéreux. Mais il s’est heurté à un problème de fabrication majeur la mauvaise imprimabilité du PP.
En effet, pour réaliser une impression par tampographie offrant une bonne tenue, stable sur le long terme, sur les carters, il fallait impérativement assurer un nettoyage approfondi et une activation élevée des surfaces plastiques.
C’est le site industriel de BSH Bosch situé dans la ville Slovaque de Nazarje, en charge du développement, de la production, de la qualité et de la commercialisation à l’échelle mondiale de ses petits produits électroménagers, qui a été chargé de trouver une solution.

Production de pièces composites pour l’automobile de série

Le Cetim nous fait visiter en images sa ligne de production pilote installée sur le Technocampus de Nantes, qui a servi à la production d’un triangle de suspension.
La ligne de production haute cadence pour pièces composites installée dans les locaux du Centre Technique des Industries Mécaniques (Cetim) sur le Technocampus EMC2 de Nantes (44) vient d’être officiellement inaugurée.
Elle a d’ores et déjà permis la production du premier triangle de suspension pour l’automobile grand public entièrement en composite.
Les grands enjeux de cette production de telles pièces pour l’automobile (allègement des véhicules, diminution des émissions de CO2) et les défis qu’il reste à relever pour répondre aux besoins de production en série de l’industrie automobile.
Source : http://www.industrie-techno.com/production-robotique

Nanotubes de carbone : le marché sera plus restreint, selon Arkema

Bayer, qui comptait depuis quelques années parmi les poids lourds de la fabrication de nanotubes de carbone, a décidé d'arrêter cette activité pour se recentrer sur ses produits phares. Pour Arkema, concurrent encore engagé dans la course à l'industrialisation, le marché pour les nanotubes de carbone pourrait effectivement s'avérer moins important que prévu. Explications avec Richard Audry, directeur du département matériaux avancés d'Arkema.
L’abandon de Bayer est-il une surprise pour vous ?
Oui, car Bayer avait mis beaucoup d’efforts sur la technologie. Mais cela correspond à une réalité industrielle : d’autres acteurs abandonnent, comme Showa Denko, qui est revenu sur son annonce de construction d’une usine de nanotubes de carbone (NTC). Le marché est plus long que prévu à démarrer, et il sera sans doute aussi plus restreint.
Doit-on s'attendre à moins d'applications que prévu pour les NTC ?
Certaines applications auxquelles on croyait beaucoup se révèlent finalement décevantes. C’est le cas par exemple des matériaux composites de plus en plus utilisés dans l’aéronautique : on pensait pouvoir les protéger de la foudre en y ajoutant des NTC, qui pourraient conduire l’électricité à travers le matériau. En fait, les propriétés conductrices du matériau modifié ne s’avèrent pas suffisantes. Idem pour le renforcement mécanique des résines époxy, pour lesquelles d’autres additifs moins onéreux sont disponibles.

Le zinc-nickel remplace le cadmium chez Souriau

Afin d’être conforme aux réglementations RoHS le fabricant de connecteurs remplace graduellement les traitements de surfaces au cadmium par du zinc-nickel. Un changement approuvé par les industries militaires et aéronautiques.
Afin d’être en harmonie avec les dernières réglementations en termes d’utilisation des produits chimiques, Souriau présentera lors du Salon de l’aéronautique du Bourget des gammes de connecteurs où le cadmium a cédé sa place au zinc-nickel pour les traitements des surfaces. La société jouit de plus de dix ans d'expérience en matière de zinc-nickel RoHS, aujourd'hui considéré par les industries militaire et aéronautique comme une alternative de qualité au cadmium, conforme à la norme RoHS.
Souriau a désormais industrialisé ce procédé pour la plupart de ses gammes de connecteurs militaires et aéronautiques (D38999 séries I, II et III, MIL-C-26482 série I, VG96918, micro38999, bouchons et raccords). Il a ainsi produit en 2012 plus de 50 % de ses connecteurs 38999 avec un traitement de surface RoHS.

Des drones-abeilles cartographient le Salon du Bourget

La société Sensefly, rachetée en 2012 par le français Parrot, a été autorisée à survoler le site du Bourget avec ses mini-drones Ebee. Le site a ainsi pu être cartographié en 2D et 3D, en fusionnant 577 photographies prises par deux appareils de 16 mégapixels. Revivez en vidéo l’envol des drones de Sensefly avant le démarrage du salon parisien.
Le Neuron, le Boeing 747 ou le Sukhoi 35 vus du ciel. Le Ebee, nouveau drone professionnel de Parrot depuis le rachat de la société Sensefly, offre un point de vue original du Salon du Bourget pour sa cinquantième édition :
Depuis quelques mois, et l’obtention d’une autorisation spéciale de la Direction générale de l’aviation civile (scénario dit « S2 plus »), les drones Ebee sont autorisés à opérer en France. « Ils peuvent servir aux géomètres, aux agriculteurs ou aux exploitants de carrière pour faire du calcul volumétrique. Nous avons aussi travaillé avec des ONG qui voulaient étudier le repeuplement suite à un séisme », a détaillé Alexis Roze, responsable ventes Sensfly, sur le stand de Parrot.

La simulation visuelle réaliste se marie avec la réalité virtuelle

Optis réussit avec son logiciel HIM, le mariage entre la simulation optique et les outils de réalité virtuelle pour proposer aux concepteurs des outils d’aide à la décision tenant compte à la fois de l'interaction humaine, de la vision humaine et de l'interaction de la lumière avec un projet, le tout dans un environnement réaliste complet.
L’éditeur français Optis, spécialiste des solutions logicielles de simulation optique, lumineuse et de la vision humaine, basées sur la physique, lance HIM (Human Integrated Manufacturing), un logiciel qui permet de faire des études ergonomiques basées sur la réalité virtuelle. Il permet aux opérateurs d’entrer et d’interagir avec un modèle numérique 3D réaliste à grande échelle, grâce au port de lunettes spéciales, d’un casque de réalité virtuelle ou via un avatar artificiel aux dimensions humaines.
HIM est basé sur la plate-forme de réalité virtuelle RHEA, qui a été mise au point par EADS Innovation Works, pour l'analyse ergonomique de futurs produits en proposant une expérience humaine réaliste.

Visualisation 3D interactive sur grands écrans tactiles

Dexip et TFTLabs, deux sociétés françaises, créent la surprise lors d’un colloque d’ingénierie aux Etats-Unis en présentant en première mondiale une technologie de visualisation interactive de très gros modèles 3D sur grands écrans tactiles.
Suite à l’accord signé en janvier dernier avec la société lyonnaise TFTLabs, l’intégrateur et prestataire de services Dexip, filiale du groupe GDFSuez, va présenter aujourd’hui en première mondiale à Las Vegas, lors de la conférence Hexagon's Global Network de l’éditeur Intergraph, la possibilité de visualiser de très gros modèles d’ingénierie 3D de manière interactive sur des écrans tactiles Pixel Sense 40’’ de Microsoft.
Grâce à l’association des technologies de gestion de bases de données de Dexip et de gestion et d’affichage 3D de TFTLabs, il devient possible d’afficher sur un écran tactile les principaux formats 3D utilisés dans le monde de l’ingénierie, simultanément et en mode synchronisé avec des données cartographiques, documentaires ou des plans 2D (P&ID, schématique électrique…).

Dassault Systèmes renforce ses activités calcul

L’éditeur français complète sa panoplie d’outils de conception avec des suites dédiées à l’optimisation dans le domaine des structures et de la mécanique des fluides, en faisant l’acquisition de l’éditeur FE-Design.
Dassault Systèmes vient de faire l’acquisition de l’éditeur allemand FE-Design Group, spécialisé dans les outils d’optimisation non-paramétriques dans les domaines structurels et de la mécanique des fluides numérique, avec lequel il travaillait depuis plus de 10 ans, afin de renforcer son pôle Simulia dédié à la simulation.
Sur un marché de la simulation en forte croissance, les techniques d’exploration et d’optimisation de la conception deviennent cruciales pour parvenir à un équilibre entre les exigences de performance d’un produit,

Chez DuPont, la science est mère de l’innovation

Le célèbre chimiste américain d’origine française vient d’inaugurer son 12e centre d’innovation. Mais que l’on ne s’y trompe pas, pour DuPont, ce sont les découvertes scientifiques de ses 10 000 chercheurs qui sont à l’origine de tout.
Qui a mis la Science (avec un grand S) au cœur de sa stratégie ? Le MIT ? Non. Le CNRS ? Sans doute mais ce n’est pas de lui dont il s’agit ici. Les universités ? Encore raté. Non, l’entreprise privée qui a fait de la Science sa marque de fabrique, c’est DuPont. La célèbre firme américaine d’origine française ne cesse de marteler qu’elle est une entreprise scientifique. Son ambition ? Résoudre les grands problèmes mondiaux en matière d’alimentation, d’énergie et de protection des personnes. Ses armes ? Biologie, chimie, science des matériaux et nanotechnologie. Ses divisions ? 9500 chercheurs et ingénieurs répartis dans 150 centres de R&D et épaulés par une nuée de laboratoires et d’universités (sur le mode de l’open innovation).
Des centres d'accélération du tranfert de technologies
Cet étonnant positionnement "science oriented" (DuPont déclare 32 compétences clés en la matière)

Airbus investit dans le développement des thermoplastiques

Au Salon du Bourget, le programme de recherche Tapas a été renouvelé. Mené sous le patronage d’Airbus, ce consortium hollandais se fixe comme objectif de produire des pièces thermoplastiques de grande dimension.
Une section de fuselage en thermoplastique, présentant un raidisseur oméga en son centre, plane fièrement au-dessus du stand des acteurs de l’industrie aéronautique hollandaise, au Salon international de l'aéronautique et de l'espace. Il s’agit d’un des démonstrateurs produits dans le cadre de la première phase du programme Tapas, acronyme anglais de « structure primaire d’avion économique en thermoplastique ».
Le renouvellement du programme a été officialisé sur le Bourget. Il compte huit laboratoires et industriels, dont le chimiste Tencate, qui fournit les tissus thermoplastiques à la base de la fabrication des pièces. Pour les éléments de grande dimension, comme des sections d’ailes, de fuselage ou des pièces de support moteur, c’est le tissu Cetex, constitué d’une matrice de polysulfure de phénylène (PPS) renforcée de fibres de carbone, qui est privilégié.

Biocarburants de deuxième génération : les technos sont prêtes, mais qui veut les industrialiser ?

Les technologies pour produire les biocarburants de seconde génération arrivent à maturité. Faute de contexte règlementaire stable, l’Europe peine à les industrialiser, d'après l'Ifpen.
L’usine italienne  Beta Renewables s’apprête à produire 40 000 tonnes de bioéthanol par an à partir de canne de Provence... Une mauvaise herbe ! Avec ce volume, l’usine vise la rentabilité économique, rien de moins. Une grande première dans l’univers des biocarburants de seconde génération.
Pourtant, ce pionnier semble condamné à rester l’exception européenne qui confirme la règle : tous ses concurrents ont choisi de s’épanouir Outre-Atlantique. Car à l’heure où les biocarburants de deuxième génération passent enfin du rêve de laboratoire à la réalité industrielle, l’incertitude réglementaire freine les investisseurs du Vieux Continent. Telle est, en substance, l’analyse de l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen), qui faisait un point le mardi 11 juin sur les perspectives du marché des biocarburants.
Des procédés plus sélectifs
Résumé des épisodes précédents : les biocarburants de première génération, qui produisent bioéthanol et biodiesel à partir de plantes sucrières ou céréalières,

Le Nitinol, focus sur une innovation qui sauve des vies

Cet alliage de nickel et de titane à mémoire de forme et aux propriétés très élastiques est à l’origine de l’innovation du français Stentys, à l’heure actuelle le seul acteur du marché à proposer un stent auto-apposant pour le traitement de l’infarctus. Les résultats d’une étude dévoilée aujourd’hui au congrès annuel EuroPCR démontrent la supériorité du dispositif sur ses concurrents.
Un taux de mortalité de 2% à un an de l’accident, contre près de 4% en moyenne pour les stents conventionnels, et un taux de récidive de seulement 1,3%, alors qu'il s’élève jusqu’à 3% pour certains produits concurrents. Tels sont les deux chiffres clés de l’étude Apposition III, menée en Europe sur 1 000 patients admis en urgence pour infarctus du myocarde et traités avec le stent auto-apposant de Stentys. Les résultats sont dévoilés aujourd’hui à l’occasion du congrès de cardiologie interventionnelle EuroPCR, qui se tient jusqu’au 24 mai à Paris.

Bayer stoppe la fabrication de nanotubes de carbone

A cause d’un marché devenu trop fragmenté et trop éloigné de son cœur de métier, Bayer a annoncé la semaine dernière l’abandon de son activité dans les nanotubes de carbone. Le chimiste allemand cherche néanmoins à transférer le savoir-faire acquis à l’un de ses partenaires.
Les Baytubes, c’est fini. Bayer décide de fermer son unité de production de nanotubes de carbone, a fait savoir l'industriel le 9 mai dernier. L’allemand avait démarré la fabrication de ces nanomatériaux particuliers en 2007, avant de tripler leur production en 2010, pour répondre à un accroissement de la demande, certaines prévisions annonçant une augmentation annuelle de 25 % et un marché de deux milliards d’euros à l’horizon 2020.
Bayer avait pourtant investi plusieurs millions d’euros dans la construction de son unité pilote, et l’industrialisation des procédés de fabrication. Le chimiste justifie cette décision par un marché devenu trop fragmenté, et plus assez en adéquation avec les autres produits commerciaux de Bayer MaterialScience.

REACH : frein ou moteur pour l’innovation?

Quels sont les effets de la mise en œuvre du règlement REACH sur l’innovation ? Dans son rapport d’évaluation sur la mise en place du règlement REACH, la Commission européenne apporte quelques éléments de réponse. Destiné à « assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l'environnement (…) tout en améliorant la compétitivité et l'innovation », REACH représente toutefois une forte contrainte pour les entreprises et pourrait donc peser sur l’effort de R&D.
Pour mémoire, le règlement REACH fait peser deux types d’obligations sur les entreprises situées pour l’essentiel dans l’Union européenne. En premier lieu, si elles souhaitent poursuivre la fabrication, l’importation, la mise sur le marché ou la simple utilisation de leurs substances sur le sol européen, elles doivent, selon certains critères, se mettre en conformité avec les procédures d’enregistrement, d’évaluation, d’autorisation ou de restriction. En second lieu,  pour les entreprises, responsables de la mise sur le marché et qui endossent le statut juridique de fournisseur, une Fiche de Données de Sécurité (FDS) accompagnée de divers documents tel le scénario d’exposition est élaboré. Elle intègre notamment des informations sur les risques sanitaires et environnementaux,  et d’autres relatives aux outils de gestion de ces risques.
Pour limiter l’impact de ces obligations sur l’effort d’innovation, les entreprises réalisant des activités de R&D sont exemptées de l’essentiel des obligations auxquelles sont soumises les autres sociétés.

T'es un iPhone, t'as pas de nano? Non mais allô!

Nanotubes de carbone, fluor gazeux, polyamide, polymères styréniques, PVDF : pour garantir la performance de nos smartphones et autres tablettes, les industriels de la chimie innovent en proposant des grades adaptés aux besoins des constructeurs comme Samsung ou Apple. Découvrez-les dans une infographie.
Quelles substances chimiques logent dans les iPad, les téléphones de Samsung et les autres objets nomades que nous manipulons au quotidien? Pour gagner en solidité, en performance et en légèreté sans faire exploser la consommation, les chimistes se surpassent afin de proposer des matériaux répondant aux attentes des constructeurs. Découvrez un produit numérique passé aux rayons X.
Source : http://www.industrie-techno.com/materiaux-chimie

Les risques liés aux BPA mieux cernés par l’Anses

Le dernier rapport de l’Anses sur le bisphénol A (BPA), publié le 9 avril 2013, cerne mieux les risques potentiels du composé chimique pour la santé, suivant les différents scenarios d’exposition. L’exposition des enfants à naître, via la femme enceinte, potentiellement à l’origine de cancers au stade adulte, apparaît comme la plus préoccupante.
Le BPA a des effets sur le développement, conduisant à un risque de « développement tumoral ultérieur », et qui « concerne potentiellement les enfants des deux sexes ». Telle est la conclusion la plus alarmante du dernier rapport de l’Anses à propos du bisphénol A, un monomère constitutif de plusieurs matières plastiques utilisées notamment dans l'emballage, dont les résines époxy qui recouvrent l'intérieur des boîtes de conserve et le polycarbonate constitutifs de certains contenants. Un risque que l’agence gouvernementale qualifie néanmoins de « modéré », rappelant l’état insuffisant des connaissances scientifiques sur le sujet.

Matério décloisonne l’innovation matière

Ce qui a été développé pour un secteur industriel précis peut servir à d'autres. Ce principe, la plate-forme Matério, basée au Lieu du Design, à Paris, l'a bien en tête. Elle met à la disposition de ses adhérents un catalogue de près de 7 000 références de matières innovantes, recensées parmi environ 4 500 industriels. Cette base de données est complétée par une échantillothèque où les designers et chargés d’innovation peuvent venir voir et manipuler les produits.
Obtenir l’échantillon d’un matériau innovant n’est pas une sinécure. Quentin Hirsinger, qui préside Matério depuis sa création en 2000, en témoigne : « notre record personnel est de huit ans », ironise le responsable en montrant le produit en question, une sorte de rouleau de scotch qui prend spontanément la forme d’un tube lorsqu’il est déroulé. A ses débuts, cette innovation du britannique Rolatube était utilisée par l’armée pour construire des antennes de télécommunications improvisées.

Des copolymères amphiphiles pour contrôler la taille des nanovecteurs

Une nouvelle méthode pour concevoir des polymères qui permettent de contrôler parfaitement la taille des capsules, ou vecteurs, qui servent au transport de nanomédicaments a été proposée par des chercheurs de l’institut Charles Sadron dans la revue Physical Review Letters.
L'encapsulation des médicaments pour les protéger et les amener à leur cible est une voie explorée par de nombreuses équipes de scientifiques. Un des principaux problèmes réside dans le contrôle de la taille des capsules. Leur taille détermine leur capacité à transporter le médicament, mais aussi à naviguer parmi les obstacles microscopiques et à franchir les barrières biologiques de l’organisme.

Sous la moquette se cache l’innovation

Sa simplicité avait rendu sa fabrication mécanisable et l’avait fait remplacer les tapis dont les décors demandaient beaucoup de travail manuel. Aujourd’hui, la FAO permet de lui donner un luxe de décors personnalisables à l’envie.
Connue dès le 15e siècle, la moucade était un simple tapis destinée à recouvrir de grandes surfaces au sol. Elle est devenue au fil du temps notre moquette à laquelle nous attachons peu d’attention. Pourtant ce banal tapis, qui recouvre depuis les années 60 le sol de la plupart de nos habitations, est en pleine évolution tant dans ses matériaux que dans sa fabrication même.
Ainsi, on trouve aujourd’hui des dalles de moquette composées de fibres de nylon 100 % recyclées. Un must quand on sait que 68 % de l’impact environnemental de la dalle de moquette, sur l’ensemble de son cycle de vie, provient de l’extraction et de la transformation des matières premières pour fabriquer la fibre. Intégrer un maximum de contenu recyclé dans la fibre, ainsi que dans la sous-couche, permet donc de réduire considérablement cet impact, sans compromettre les performances du produit. De plus, ces matériaux recyclés sont proposés dans des centaines de couleurs permettant aux décorateurs de jouer sur les harmonies.