Pour Valeo, la voiture autonome est "une attente du public"

Pour Valeo, la voiture autonome est "une attente du public"
Guillaume Devauchelle, directeur de la R&D Chez Valeo, revient sur le travail de l’équipementier en matière de véhicule autonome, une voiture qui se gare seule ou se déplace sans l’aide du conducteur.
L’Usine Nouvelle - Valeo avait présenté à Francfort, il y a 18 mois, une voiture qui se garait seule, via un smartphone. Aujourd’hui, vous présentez un véhicule qui se conduit grâce à un iPad. Vous répondez donc à l’appel lancé par Arnaud Montebourg, il y a quelques jours, de développer une voiture intelligente.
Guillaume Devauchelle - Cette idée lancée par Arnaud Montebourg est une bonne idée car elle répond à une attente du public et Valeo est en pointe sur ce sujet. Nous avons débuté par la fonction créneau (où la voiture se gare toute seule), puis nous avons ajouté la fonction parking en épi. Aujourd’hui c’est l’iPad Control, la conduite avec un iPad. Nous essayons d’aller toujours plus loin en capitalisant sur notre expérience. Nous pouvons extrapoler : au lieu d’un iPad, on peut imaginer que la voiture avance grâce à l’infrastructure d’un parking et aille toute seule se garer sur une place libre qui lui serait indiquée.
A qui s’adresse ce véhicule intelligent ?
Le public visé est large. Dans les mégalopoles, se garer est devenu stressant. Et la population vieillit : le champ de vision se rétrécit, il est plus difficile de tourner la tête. Nous ciblons aussi les jeunes. Ils ont une vie iPhone, pas une vie automobile. En utilisant un smartphone pour conduire, ils voient la voiture comme le prolongement de leur iPhone.

Stratasys rachète le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot

Stratasys rachète le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot
Il y a encore un an, la Replicator de Makerbot était une imprimante 3D open source. Aujourd’hui, elle appartient au numéro un mondial de la fabrication additive. Stratasys a racheté Makerbot pour 400 millions de dollars.
En rachetant Makerbot, Stratasys sonne la fin d’une époque. Le numéro un mondial des systèmes de fabrication additive met la main sur le champion de la petite imprimante 3D économique. Créé en 2009, Makerbot avait lancé la Replicator en kit et en mode open source. Les plans de l’imprimante étaient gratuits et modifiables, et la communauté pouvait proposer des améliorations. La Replicator première du nom est rapidement devenue l’imprimante 3D des Fab Labs.
L’arrivée de la Replicator 2, vendue par un réseau commercial et à la propriété intellectuelle protégée, avait déjà fait grincer les dents des premiers utilisateurs. Ce revirement survenait après l’arrivée de prestigieux investisseurs au sein de la société créée par un ancien hacker.