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Siemens prêt pour l’Amérique et l’industrie 4.0

Pour le groupe allemand, les process industriels et les architectures logicielles ne forment plus qu’un. C’est aux Etats-Unis que Siemens s’est forgé sa compétence software.
C’est un fait contre-intuitif. Le premier marché industriel de Siemens n’est ni l’Allemagne, ni la Chine… mais les Etats-Unis. "Nous avons investi 25 milliards de dollars dans le pays ces dernières années et, depuis 7 ans, nous y avons réalisé 80 % de nos acquisitions", s’enthousiasme Helmut Ludwig, directeur de l’activité Industrie aux Etats-Unis. Ces acquisitions sont, bien évidemment, liées à la renaissance de l’industrie américaine, portée par la faiblesse des prix du gaz grâce à l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Les industries très énergivores (chimie, sidérurgie, raffinage…) trouvent aux Etats-Unis des coûts globaux comparables à ce qui se pratique dans les "pays à bas coûts".
Afin de concevoir et d’équiper les nouvelles usines qui fleurissent sur le territoire américain, les investissements de Siemens ne se sont pas faits dans la mécanique ou l’électrotechnique, mais principalement dans le logiciel.

Les entreprises IT accompagnent la numérisation de l'industrie allemande

Dans l’initiative gouvernementale Industrie 4.0, les entreprises de technologies de l’information auront un rôle central à jouer. Le Bitkom, regroupement professionnel allemand, organise à la foire de Hanovre des groupes de travail pour préparer cette numérisation de la production.
Si l’on parle beaucoup d’usine intelligente dans les allées du salon de Hanovre, tous les experts s’accordent sur le fait que cette révolution ne se fera pas en un jour. Elle se mettra en place sur les dix prochaines années. Pour autant, le BitKom (association allemande pour les technologies de l’information, les télécommunications et les nouveaux médias) mène déjà des groupes de discussions, pour préparer les entreprises à cette évolution. "Nous aurons plusieurs points-clés à apporter : systèmes intégrés, sécurité, internet, intégration verticale, technologies sans fil, souligne Wolfgang Dorst, spécialiste Industrie 4.0 au BitKom.

15% d’économie d’énergie en automatisant la veille des robots industriels

Avec une meilleure gestion des mises en veille des robots de production, une économie d’énergie de 15 % peut être réalisée. Présentée sur le stand de Phoenix Contact, l’innovation est le fruit de travaux de recherche entre des fabricants automobiles et le Fraunhofer Institut.
Même à l’arrêt, les robots utilisés sur les chaînes de production automobile consomment de l’énergie. D’où un gain potentiel énorme sur lequel se sont penchés plusieurs groupes industriels, dont Volkswagen ou BMW, avec l’aide de l’Institut Fraunhofer. Le résultat de ce projet, baptisé ProfiEnergy, est présenté à la foire d’Hanovre sur le stand de la société Phoenix Contact sous la forme d’un robot affichant un sympathique sourire.
COMME UN ORDINATEUR, LE ROBOT PASSE EN VEILLE
Pour l’heure, l’arrêt des robots se fait généralement manuellement et pour des arrêts assez longs. "Avec notre innovation, que la pause dure cinq minutes ou le temps d’un week-end, c’est le système de régulation de l’énergie (SPS) qui décide du mode de veille du robot, entre stand-by pour une courte pause ou arrêt total, explique un commercial de la société allemande. Le redémarrage se fait au moment adéquat et est également géré par le système SPS".

L'usine du futur du plan allemand "Industrie 4.0" s’esquisse au CeBIT

Allier production classique et Internet, c’est la vision du grand projet stratégique allemand "Industrie 4.0". Produits pilotes et conférences permettent de faire le point à l’occasion du salon CeBIT.
C’est ce que les Allemands appellent la quatrième révolution industrielle. Lancé début 2012, le plan gouvernemental "Industrie 4.0" vise à rendre les usines intelligentes grâce à Internet, permettant par exemple de faire communiquer les chaînes de production et les objets entre eux ou de simuler des process, des flux logistiques ou encore des crashs tests de véhicules.
Si les premières applications ne sont pas attendues avant 2015, un tour dans les allées du CeBIT, le salon des technologies de l’information et de la bureautique qui se déroule du 5 au 9 mars à Hanovre (Allemagne) permet toutefois de se faire une première idée de ce que sera cette usine du futur.