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Un logiciel de réalité augmentée pour réduire les problèmes de maintenance et les coûts

Un logiciel de réalité augmentée pour réduire les problèmes de maintenance et les coûts
L'un des plus grands complexes hôteliers Australiens, Crown, se met à la réalité augmentée pour améliorer ses performances et coûts liés à la maintenance, en utilisant la plateforme d'IBM Maximo.
Crown, l'un des plus grands casinos et complexes hôteliers australiens, au revenu annuel de 1,73 milliards de dollars, s'est retrouvé confronté au challenge de faire fonctionner efficacement une entreprise avec 6 800 employés et de nombreux problèmes de maintenance. Crown s'est donc mis au numérique, en intégrant la plateforme de management d'IBM appelée Maximo à son système d'administration. Grâce à la géolocalisation, à des outils mobiles et de réalité augmentée, l'entreprise a repensé entièrement son système de management pour réduire ses problèmes de maintenance et leurs coûts. Une solution qui, adaptée à d'autres secteurs industriels, peut changer la vie en usine.
LA LOGISTIQUE DU FUTUR
Pour gérer des milliers de conduits, générateurs, systèmes d'air conditionné, réfrigérateurs, lumières et autres, il faut un sacré système. Le numérique permet aux employés de Crown d'avoir accès sur leurs iPhones à tous les problèmes de maintenance à régler, et de les cartographier grâce à la géolocalisation, réduisant ainsi leur temps de réaction. Par ailleurs, la plateforme d'IBM, intégrée avec le système d'administration de Crown Peoplesoft, génère une base de données qui répertorie tous les détails et l'historique des infrastructures.

15% d’économie d’énergie en automatisant la veille des robots industriels

Avec une meilleure gestion des mises en veille des robots de production, une économie d’énergie de 15 % peut être réalisée. Présentée sur le stand de Phoenix Contact, l’innovation est le fruit de travaux de recherche entre des fabricants automobiles et le Fraunhofer Institut.
Même à l’arrêt, les robots utilisés sur les chaînes de production automobile consomment de l’énergie. D’où un gain potentiel énorme sur lequel se sont penchés plusieurs groupes industriels, dont Volkswagen ou BMW, avec l’aide de l’Institut Fraunhofer. Le résultat de ce projet, baptisé ProfiEnergy, est présenté à la foire d’Hanovre sur le stand de la société Phoenix Contact sous la forme d’un robot affichant un sympathique sourire.
COMME UN ORDINATEUR, LE ROBOT PASSE EN VEILLE
Pour l’heure, l’arrêt des robots se fait généralement manuellement et pour des arrêts assez longs. "Avec notre innovation, que la pause dure cinq minutes ou le temps d’un week-end, c’est le système de régulation de l’énergie (SPS) qui décide du mode de veille du robot, entre stand-by pour une courte pause ou arrêt total, explique un commercial de la société allemande. Le redémarrage se fait au moment adéquat et est également géré par le système SPS".

L’internet des objets va booster le développement durable dans l’industrie

Le M2M (machine-to-machine) et les TIC pourraient réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une réduction dont pourrait bénéficier l’industrie en général.
La communication M2M (machine to machine) et les TIC (technologies de l’information et de la communication) permettent de faire plus avec moins. Avec pour effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 9,1 milliards de tonnes équivalent-CO2 par an d’ici 2020. C’est ce que révèle une étude de Carbon War Room.
Un chiffre sur lequel s’accorde le GeSI (Global e-Sustainability Initiative). Dans son rapport SMARTer2020, il montre notamment que l’utilisation des TIC telles la vidéo conférence ou la gestion intelligente de bâtiment pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 16,5 %.
Alors que le rapport du Carbon War Room se focalise sur les secteurs de l’énergie, des transports et de l’agriculture,

L'usine du futur du plan allemand "Industrie 4.0" s’esquisse au CeBIT

Allier production classique et Internet, c’est la vision du grand projet stratégique allemand "Industrie 4.0". Produits pilotes et conférences permettent de faire le point à l’occasion du salon CeBIT.
C’est ce que les Allemands appellent la quatrième révolution industrielle. Lancé début 2012, le plan gouvernemental "Industrie 4.0" vise à rendre les usines intelligentes grâce à Internet, permettant par exemple de faire communiquer les chaînes de production et les objets entre eux ou de simuler des process, des flux logistiques ou encore des crashs tests de véhicules.
Si les premières applications ne sont pas attendues avant 2015, un tour dans les allées du CeBIT, le salon des technologies de l’information et de la bureautique qui se déroule du 5 au 9 mars à Hanovre (Allemagne) permet toutefois de se faire une première idée de ce que sera cette usine du futur.