Affichage des articles dont le libellé est mecanique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mecanique. Afficher tous les articles

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques
L’éditeur de logiciels de gestion profite du salon du Bourget pour lancer Sylob Aéro, une solution ERP spécialement conçue pour les besoins des PME du secteur aéronautique.
Respect des plannings, contraintes normatives ou impératifs de traçabilité, les sous-traitants doivent se conformer à de nombreuses règles pour devenir fournisseurs de l’aéronautique. Sylob en sait quelque chose : implanté en Midi-Pyrénées, l’éditeur (90 personnes, 8 millions d’euros de chiffre d’affaires) compte parmi ses clients de nombreux fournisseurs de l’aéronautique. "Il y avait un vrai besoin, car c’est un secteur où les échanges de données avec les donneurs d’ordres doivent être optimaux, ne serait-ce que pour le respect des plannings", confirme Pierre Hartmann, consultant avant-vente chez Sylob.
UNE GESTION DE PLANNING PLUS FLEXIBLE
La nouvelle solution Sylob Aéro vient en complément des ERP Sylob 5 et Sylob 9, qui comportent déjà différents modules pour la gestion de production, les achats, les stocks, la finance, la relation client, ou encore le SAV. Elle y ajoute une série de fonctions spécifiques à l’aéronautique, notamment pour assurer la traçabilité complète d’une fabrication. "Sylob Aéro facilite la rédaction des documents FAI (first article inspection) et DVI (dossier de validation industrielle), qui sont propres à cette industrie", complète Pierre Hartmann. Les dirigeants de PME y trouveront également un outil de gestion des plannings particulièrement flexible pour s’adapter aux variations de cadence, ainsi qu’une solution de gestion des habilitations des opérateurs.

Connaissez-vous la smart industrie?

E-business, mobiles, réseaux, cloud, big data… Les technologies s’enchaînent et chamboulent tout. Pour survivre à la révolution numérique en cours, l’industrie n’a pas le choix. Elle sera "smart" ou ne sera plus.
Si les entreprises avaient cru, en voyant disparaître les directeurs e-business de leur organigramme, que la question de la révolution internet était réglée, elles avaient tort. Le changement se poursuit et le numérique bouscule tout. Pas seulement les relations clients-fournisseurs ou les processus internes. À tous les niveaux, les réseaux sociaux cassent les silos, renversent l’organisation hiérarchique verticale. Les outils numériques personnels invités au travail, associés au cloud, font de la mobilité et du temps réel une règle. Sans parler du big data galopant, qui promet de faire parler toutes les données, structurées ou non, et qui donne un nouveau pouvoir, aujourd’hui au marketing, demain aux produits. Des produits de plus en plus connectés, ou tirant leur valeur non plus d’eux-mêmes mais des services associés, le plus souvent en ligne. Pour y survivre, l’industrie doit donc faire preuve d’encore plus d’intelligence et de remise en question que les secteurs des services. Ces industriels qui se transforment ont désormais un rendez-vous annuel, le Smart industry summit, dont la première édition se tient le 29 mai 2013 à Paris. L’événement réunit les professionnels du numérique au service de l’industrie, acteurs, experts, fournisseurs et champions de cette révolution en cours.
Gare à ceux qui font l’autruche ! Les entreprises les plus matures en matière numérique, aussi appelées "Digirati", seraient déjà de 9 à 26 fois plus performantes que les autres, selon une étude Capgemini consulting-MIT réalisée auprès de 400 grandes entreprises. Leur secret ? Avoir une stratégie numérique pilotée au plus haut niveau, comme chez Nike [lire page 32], Volvo ou Ford [lire ci-dessous]. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si GM a embauché quelque 10 000 développeurs informatiques.

Les entreprises IT accompagnent la numérisation de l'industrie allemande

Dans l’initiative gouvernementale Industrie 4.0, les entreprises de technologies de l’information auront un rôle central à jouer. Le Bitkom, regroupement professionnel allemand, organise à la foire de Hanovre des groupes de travail pour préparer cette numérisation de la production.
Si l’on parle beaucoup d’usine intelligente dans les allées du salon de Hanovre, tous les experts s’accordent sur le fait que cette révolution ne se fera pas en un jour. Elle se mettra en place sur les dix prochaines années. Pour autant, le BitKom (association allemande pour les technologies de l’information, les télécommunications et les nouveaux médias) mène déjà des groupes de discussions, pour préparer les entreprises à cette évolution. "Nous aurons plusieurs points-clés à apporter : systèmes intégrés, sécurité, internet, intégration verticale, technologies sans fil, souligne Wolfgang Dorst, spécialiste Industrie 4.0 au BitKom.

Le robot qui compte sauver l’emploi

Les robots vont remplacer les humains dans les usines. Ce poncif a la dent dure. L’arrivée de Baxter, le robot qui apprend de la société Rethink Robotics, tend à prouver le contraire.
Les robots vont-ils tuer ou créer de l’emploi ? C’est l’éternel débat entre les économistes, les industriels et les sociologues. En aidant l’industrie à produire plus efficacement, vont-ils créer de nouveaux emplois mieux rémunérés ou simplement mettre des travailleurs à la rue ?
"Nous avons atteint un point de basculement en robotique", a déclaré Daniela Rus, directeur du laboratoire d’informatique et d'Intelligence artificielle du MIT. "Vous pouvez maintenant faire tourner une usine pendant que vous dormez" a-t-elle ajouté.
De nombreuses entreprises voient dans l’automatisation la clé pour réduire les coûts et rester compétitifs. Selon Dan Kara, analyste de l’industrie, les ventes de robots industriels ont augmenté de 38 % entre 2010 et 2012 et vont battre des records cette année,
UN ROBOT DE FABRICATION COLLABORATIF
C’est lors de la conférence TED, qui s’est tenue la semaine dernière à Long Beach en Californie, que Rodney Brooks est venu présenter son robot Baxter et son rôle dans la société. Cet ancien directeur de laboratoire du MIT a créé la société Rethink Robotics et commerciale déjà son robot qu’il décrit comme un robot de fabrication collaboratif.

L'usine du futur du plan allemand "Industrie 4.0" s’esquisse au CeBIT

Allier production classique et Internet, c’est la vision du grand projet stratégique allemand "Industrie 4.0". Produits pilotes et conférences permettent de faire le point à l’occasion du salon CeBIT.
C’est ce que les Allemands appellent la quatrième révolution industrielle. Lancé début 2012, le plan gouvernemental "Industrie 4.0" vise à rendre les usines intelligentes grâce à Internet, permettant par exemple de faire communiquer les chaînes de production et les objets entre eux ou de simuler des process, des flux logistiques ou encore des crashs tests de véhicules.
Si les premières applications ne sont pas attendues avant 2015, un tour dans les allées du CeBIT, le salon des technologies de l’information et de la bureautique qui se déroule du 5 au 9 mars à Hanovre (Allemagne) permet toutefois de se faire une première idée de ce que sera cette usine du futur.

Empathie pour les robots, lessive antimoustique, gobelets 2.0

Les êtres humains font aussi preuve d'empathie pour les robots, montre une étude menée par des chercheurs allemands, dans laquelle des spectateurs voient des robots se faire maltraiter. Ceux-ci pourraient donc faire de très bons compagnons, au même titre que les chats et les chiens, avec peut-être cependant l'imprévisibilité en moins. Et à quand une association de protection des robots ?
Touche pas à mon robot !
Les robots ne nous laissent pas insensibles. Bien au contraire, une étude allemande (et pour une fois pas américaine !) décryptée par Futura-sciences montre que les êtres humains font preuve d’empathie pour les robots. Lors d’une première expérience, diverses scènes montraient un petit robot dinosaure se faire maltraiter ou cajoler. Pendant la projection, la conductance électrique de la peau des spectateurs était mesurée. Résultat : la conductance de la peau des spectateurs augmentait lors des scènes de violence, à cause de la sueur, qui altère les propriétés électriques de la peau. La deuxième expérience montrait que les volontaires étaient cependant plus sensibles au sort des êtres humains que des robots. Les robots n'ont pourtant pas de sensibilité propre, mais encore faut-il en être bien conscient. La même thématique est développée dans la série « Real Humans » diffusée sur Arte et qui met en scène des robots humanoïdes intégrés à la société pour réaliser les tâches les plus ingrates. Des êtres humains vont jusqu’à tomber amoureux des robots… Le cœur a ses raisons que la raison ne connait point...

Grover au Groënland, Robobees, prédiction du futur

Qu'il s'agisse de les modifier génétiquement ou tout bonnement de les reconstruire pièce par pièces, les insectes ont la côte chez les scientifiques. C'est que leur impact est d'importance, pas de pollinisation des plantes sans les abeilles, tellement moins d'épidémies sans les moustiques... Roboticiens comme généticiens s'emparent donc de la question. 
A partir du passé, prédire le futur des épidémies
La « psychohistoire » d’Isaac Asimov est-elle destinée à devenir un jour réalité ? Dans son Cycle de Fondation, l’auteur de science-fiction imagine une science reposant sur les mathématiques pour prédire le futur. Des chercheurs de Microsoft et de l’Institut Israëlien de Technologie Technion mettent au point un logiciel pour prédire les catastrophes futures grâce à une analyse du présent et des événements passés, détaille Numerama.com. Pour cela, ils ont « nourri » le logiciel de 22 années d’archives du New York Times et d’autres sources web. Le système toutes ces données entre elles. Rétrospectivement, le logiciel aurait ainsi pu prévenir le risque d’une épidémie de choléra en Angola en 2007. Celle-ci avait en effet été précédée d’une sécheresse en 2006, une corrélation que le système avait détecté suite à des cas similaires précédents. Rien d’extraordinaire donc, d’autres recherches vont dans ce sens, comme l’analyse de la progression de la grippe sur Twitter. Le logiciel est toutefois le premier à avaler autant d’archives et va plus loin que les précédents. Il pourrait d’abord servir aux associations humanitaires. On lui souhaite un bel avenir !

Rhex robot tout-terrain, tortue télécommandée, voiture volante, Google I/O

L'homme n'est pas en manque d'imagination quand il s'agit d'inventer des nouveaux modes d'exploration. Des robots comme RHex, un engin tout terrain capable de sauter et d'escalader aux moyens plus traditionnels comme la distribution de la carotte et du bâton à des animaux, tous les moyens sont bons!
Les extensions de domaines se régionalisent
A chaque région son extension sur le Net. En plus des habituels .org, .net ou .com, il sera possible de réserver un nom de domaine en .paris mais aussi en .bzh, explique 01net.com. L’autorisation de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) est devenue officielle vendredi dernier. Elle a mis fin  à une lutte de près de 10 ans de l’association www.bzh, s'appuyant sur une identité bretonne toujours très forte. Cette nouvelle fait suite à un vaste plan de libéralisation des noms de domaine génériques, décidée en juin 2011 par l’ICANN. Celle-ci devrait ensuite s'étendre aux noms de marques.
RHex le robot tout terrain
Il s’appelle RHex, et s’il ne mord pas encore, il peut sauter des trous de 60 centimètres ou escalader des obstacles de 73 centimètres, relate le site phys.org.

A350-XWB : les secrets de production

Avec l’envol de l’A350-XWB, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour l’aéronautique française et européenne, notamment pour la filière des matériaux composites. Ces derniers, utilisés à un ratio encore jamais égalé dans l’aviation civile, impliquent quelques changements d’organisation pour Airbus.
Fuselage :
L’A350-XWB emploie comme les modèles de ligne précédents d’Airbus des composites thermodurcissables, dans la gamme fibres de carbone revêtues d’une résine époxy. Le ratio atteint 53% du poids total de la structure, avec des pièces de très grande envergure, 32 mètres de long pour la plus grande d’entre elles (revêtement d’aile). Ce ratio représente un saut d’un facteur 2 comparé à l’A380 !
Robotisation :
Chaque pièce de l’A350-XWB fait appel à de l'automatisation. Y compris pour celles qui intègrent des composites. Avec ces matériaux, il est nécessaire d’avoir la bonne orientation de fibres afin de bénéficier des propriétés mécaniques désirées. C’est pourquoi Airbus utilise des robots avec des trajectoires programmées pour placer les fibres dans des moules, qui sont ensuite chauffés pour obtenir les pièces rigides.

Les coulisses technos du Futuroscope

A 25 ans, le Futuroscope ne cesse de rajeunir. De plus en plus de moyens sont mis en œuvre pour immerger le spectateur au cœur de l’action cinématographique. Pour cela les robots et plates-formes issues de l’industrie envahissent le Futuroscope tandis que les films numériques remplacent peu à peu les films argentiques. Deux ingénieurs du Parc nous entraînent dans les coulisses des attractions…
Avec le taux de re-visites le plus important en France, le parc du Futuroscope peut être fier du chemin qu’il a parcouru depuis le début des années 2000, au plus fort de sa crise de fréquentations. Le secret de sa réussite : près de 10% de son chiffre d’affaires est réinvesti chaque année au service du renouvellement de 20% de l’offre de divertissement, qu’il s’agisse des films ou des attractions elles-mêmes. « L’innovation est ancrée dans l’ADN du parc », explique Sébastien Rétailleau, directeur adjoint en charge de l’exploitation.
« Nous faisons de la veille technologique permanente sur les nouveautés industrielles et technologiques dans le monde pour garder une longueur d’avance et menons près de 30 enquêtes par jour auprès des visiteurs pour connaître leur degré de satisfaction. » Pour couronner l’ensemble, le parc s’est associé quelques grandes signatures, Jacques Perrin, Luc Besson, Nolwen Leroy ou encore Martin Solveig. Résultat : le deuxième parc de France peut se targuer de faire revenir 60% des visiteurs, souvent trois ou quatre années après leur précédente visite, et a fait près de 90 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012. « Nous sommes passés du parc de l’image au parc du rêve. »

Loon : Google lance des ballons, robots biomimétiques, toilettes RFID

Utiles, communicantes, ludiques, sécurisantes, mais aussi invasives, inquiétantes, explosives... autant de qualificatifs qui pourraient s'appliquer aux nouveautés qui ont fait le buzz cette semaine. Peut-être faudra-t-il attendre la mise en application du système de mIcrosoft de transit de données par le corps humain pour que tout le monde ait les technologies ... dans la peau !
Pas évident de qualifier précisément nos sentiments face à la place de plus en plus grande que prennent l'électronique, la robotique ou encore l'informatique dans nos quotidiens. Une étude menée par l'agence Grenade & Sparks montre que 26 % des Français s'avouent dépassés par les nouvelles technologies. Parmi elles, 57 % ont plus de 50 ans, ce qui souligne la fracture entre les "digital natives" et les "digital immigrants"...une dichotomie bien illustrée par les actus technos qui ont fait le buzz cette semaine.
Loon : Google veut démocratiser Internet avec des ballons
Google vient de tester en Nouvelle-Zélande un ballon stratosphérique pour faciliter la connexion à Internet dans les zones reculées, annonce le site du Monde informatique. Un ballon de 15 mètres de diamètre permettrait de transmettre les informations à un débit équivalent à la 3G sur près de 40 km autour de lui.

Des drones-abeilles cartographient le Salon du Bourget

La société Sensefly, rachetée en 2012 par le français Parrot, a été autorisée à survoler le site du Bourget avec ses mini-drones Ebee. Le site a ainsi pu être cartographié en 2D et 3D, en fusionnant 577 photographies prises par deux appareils de 16 mégapixels. Revivez en vidéo l’envol des drones de Sensefly avant le démarrage du salon parisien.
Le Neuron, le Boeing 747 ou le Sukhoi 35 vus du ciel. Le Ebee, nouveau drone professionnel de Parrot depuis le rachat de la société Sensefly, offre un point de vue original du Salon du Bourget pour sa cinquantième édition :
Depuis quelques mois, et l’obtention d’une autorisation spéciale de la Direction générale de l’aviation civile (scénario dit « S2 plus »), les drones Ebee sont autorisés à opérer en France. « Ils peuvent servir aux géomètres, aux agriculteurs ou aux exploitants de carrière pour faire du calcul volumétrique. Nous avons aussi travaillé avec des ONG qui voulaient étudier le repeuplement suite à un séisme », a détaillé Alexis Roze, responsable ventes Sensfly, sur le stand de Parrot.

On roulera mieux sur Mars

Des universitaires canadiens aident les ingénieurs à mettre au point un modèle comportemental fidèle des pneumatiques qui équiperont les rovers destinés à l’exploration planétaire.
Afin de limiter les risques et de réduire les coûts, les organismes d’exploration spatiale, tels la Nasa aux Etats-Unis ou la CSA au Canada, font de plus en plus appel à des robots mobiles sans pilote, les rovers, pour explorer les surfaces lunaire et martienne, et même celle d’astéroïdes. Encore faut-il qu’une fois arrivés sur leurs lieux d’exploration, ces rovers se comportent comme prévu. D’où l’importance de la simulation lors de leur développement.
Ainsi Willem Petersen, chercheur au sein de l’équipe de Recherche sur le mouvement de l’Université de Waterloo, dans l’Ontario, collabore avec John McPhee, professeur en ingénierie de conception de systèmes, et la CSA, au développement d’un modèle ultra-fidèle de roue pour rover d’exploration planétaire, afin de comprendre l’interaction entre la locomotion du rover et le manque de densité du terrain.
Le rover étant susceptible de rester coincé en cours d’exploration à la suite d’une perte d’adhérence, au risque de mettre en danger le succès de la mission, il est absolument essentiel de comprendre les interactions roues-sol pour concevoir un rover planétaire efficace et performant.

Daimler simule la trempe partielle des aciers des caisses de ses voitures

Le constructeur automobile allemand met au point avec le spécialiste de la simulation d’emboutissage, un logiciel de simulation du process de formage à chaud et de trempe directe et indirecte des pièces de structure de ses caisses de véhicule. Le développement de pièces embouties avec des propriétés mécaniques prédéfinies est donc possible. La précision des simulations de crash peut être améliorée en tenant compte de la distribution réelle des caractéristiques mécaniques obtenues après l’emboutissage à chaud.
Afin de réduire la consommation de carburant et l’émission de CO2 de leurs véhicules, les constructeurs automobiles travaillent beaucoup sur la masse de la caisse en blanc. Outre le choix des bons matériaux, ils apportent un grand soin aux traitements thermiques qu’ils leur font subir, tel la trempe partielle des aciers à haute et très haute limite élastique. Une activité où la simulation numérique exprime tout son intérêt. C’est par exemple le cas chez Daimler AG qui utilise pour cela les logiciels d’AutoForm Engineering.

Dassault Systèmes compète sa panoplie d’outils de rhéologie

Dassault Systèmes annonce l’acquisition de l’éditeur français Simpoe et se dote ainsi d’une gamme d’outils de simulation d’injection de pièces en matières plastiques, à la fois économiques et simples à utiliser.
Dassault Systèmes vient de faire l’acquisition de l’éditeur français Simpoe, spécialiste des logiciels de simulation des processus d’injection plastique. Le leader du PLM renforce ainsi Simulia, sa gamme d’outils de simulation, en proposant à ses clients des outils pour valider rapidement leur conception et leur approche du moulage par injection, qu’il s’agisse de concepteurs de pièces, de producteurs ou de moulistes.
« Les matières plastiques sont critiques pour les produits actuels. Ces derniers sont de plus en plus complexes, tant par leurs formes que par leurs processus de production, mais aussi par la rapidité avec laquelle ils sont lancés sur le marché. Par conséquent pour de nombreuses industries, la simplification de la conception et de la fabrication des pièces en matières plastiques constitue un aspect capital de la création de produits »,

Dassault Systèmes renforce ses activités calcul

L’éditeur français complète sa panoplie d’outils de conception avec des suites dédiées à l’optimisation dans le domaine des structures et de la mécanique des fluides, en faisant l’acquisition de l’éditeur FE-Design.
Dassault Systèmes vient de faire l’acquisition de l’éditeur allemand FE-Design Group, spécialisé dans les outils d’optimisation non-paramétriques dans les domaines structurels et de la mécanique des fluides numérique, avec lequel il travaillait depuis plus de 10 ans, afin de renforcer son pôle Simulia dédié à la simulation.
Sur un marché de la simulation en forte croissance, les techniques d’exploration et d’optimisation de la conception deviennent cruciales pour parvenir à un équilibre entre les exigences de performance d’un produit,

Un plexiglas de choc pour la limousine de l’Ecume des Jours

Pour réaliser la limousine transparente du film, PSA a employé un plexiglas de haute technicité, dont la structure est organisée au nanomètre près.
Michel Gondry n’a pas ménagé son inventivité pour adapter le fantasque roman de Boris Vian, l’Ecume des Jours. Ses colaborateurs, eux, ont déniché les solutions techniques pour porter ses idées à l’écran. Pour habiller la limousine transparente de Chloé et Colin – en fait une Peugeot 404 remaniée -, l’équipe design de PSA Peugeot Citroën a ainsi fait appel à des plaques transparentes made in France.
Baptisé Atuglas ShieldUp, le matériau de haute technicité sort de l’usine Altuglas de St Avold (57), une filiale d’Arkema. C’est un verre acrylique qui mélange deux composants : du PMMA (polyméthacrylate de méthyle), chaîne moléculaire à la base du plexiglas, et un élastomère,

Formule 1 : Renault lève le voile sur les nouvelles motorisations pour 2014

2014 sera une année clé pour la F1 en termes de motorisation. Afin de coller aux préoccupations de l’industrie automobile, les moteurs thermiques devront être plus petits, consommé moins et il faudra récupérer non seulement l’énergie de freinage mais aussi celle des gaz d’échappement. Renault Sport F1 nous a reçus pour nous montrer l’état de ses développements en cours.
Pour la saison de course 2014, Renault Sport F1 ne fournira plus des moteurs aux écuries de F1 qu’elle motorise mais des ‘‘Power Unit’’, afin de suivre l’évolution de la réglementation de ce sport mécanique. Et c’est bien une véritable révolution qui se cache derrière l’anglicisation du terme, car si l’architecture et la cylindrée du moteur vont changer, deux systèmes de récupération d’énergie vont venir se greffer directement sur lui.
A compter de 2014, fini donc les moteurs V8 atmosphériques de 2,4 litres de cylindrée tournant à 18 000 tr/min et développant 750 CV, qui ont propulsé le plateau de 2006 à 2013. Voulant être en phase avec ce qui se passe actuellement dans l’industrie automobile la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a décidé de réduire la cylindrée à 1,6 litre, un phénomène de Downsizing que l’on voit sur les moteurs de nos voitures de tous les jours, et d’adopter une architecture V6 avec une vitesse maximale limitée à 15 000 tr/min. En revanche, le turbo compresseur de suralimentation fait son retour. Cela devrait permettre d’atteindre une puissance de l’ordre de 550 CV. Parallèlement, dans un souci de forcer les constructeurs à améliorer le rendement de leurs moteurs la quantité d’essence disponible pour un Grand Prix sera limitée à 140 litres avec un débit instantané maximum de 140 l/h.

Vendée Globe : la victoire des ingénieurs

François Gabart établit un nouveau record du tour du monde en terminant le Vendée Globe en 78 jours, 2 heures, 16 minutes et 40 secondes. Et Armel Le Cléac’h termine 2e en arrivant 3 heures, 17 minutes plus tard. Deux ingénieurs Insa sur deux bateaux fruits des travaux de nombreux ingénieurs.
Les deux premiers arrivés du Vendée Globe étaient barrés par des marins d’exception, capables d’affronter les pires conditions météorologiques et nautiques, mais aussi par des ingénieurs au fait de la technologie ayant participé à la conception de leurs bateaux. François Gabart est en effet un ingénieur de l’Insa de Lyon option Génie Mécanique, tandis que Armel Le Cléac’h est ingénieur de l’Insa de Rennes, filière Excellence Sportive.
François Gabart nous avait confié en décembre 2010, lors de la présentation du voilier Foncia 2 à bord duquel il allait embarquer avec Michel Desjoyeaux pour la Barcelona World Race 2010-2011, que le fait d’être ingénieur lui permettait d’exprimer plus facilement et plus ‘‘techniquement’’ ses demandes auprès des ingénieurs chargés de la conception du bateau.
Il estimait aussi que sa formation lui permettait de mieux comprendre leurs réponses et leurs contraintes, ainsi que les outils informatiques avec lesquels ils travaillaient. En effet, il a été formé durant ses études à la CAO et au calcul par éléments finis sur les outils de Dassault Systèmes qui ont aussi été utilisés par Mer Forte, le bureau d’études créé par Michel Desjoyeaux, pour développer Foncia 2, devenu Banque Populaire, et plus récemment Macif.

Airbus investit dans le développement des thermoplastiques

Au Salon du Bourget, le programme de recherche Tapas a été renouvelé. Mené sous le patronage d’Airbus, ce consortium hollandais se fixe comme objectif de produire des pièces thermoplastiques de grande dimension.
Une section de fuselage en thermoplastique, présentant un raidisseur oméga en son centre, plane fièrement au-dessus du stand des acteurs de l’industrie aéronautique hollandaise, au Salon international de l'aéronautique et de l'espace. Il s’agit d’un des démonstrateurs produits dans le cadre de la première phase du programme Tapas, acronyme anglais de « structure primaire d’avion économique en thermoplastique ».
Le renouvellement du programme a été officialisé sur le Bourget. Il compte huit laboratoires et industriels, dont le chimiste Tencate, qui fournit les tissus thermoplastiques à la base de la fabrication des pièces. Pour les éléments de grande dimension, comme des sections d’ailes, de fuselage ou des pièces de support moteur, c’est le tissu Cetex, constitué d’une matrice de polysulfure de phénylène (PPS) renforcée de fibres de carbone, qui est privilégié.