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Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques

Sylob spécialise son ERP pour les sous-traitants aéronautiques
L’éditeur de logiciels de gestion profite du salon du Bourget pour lancer Sylob Aéro, une solution ERP spécialement conçue pour les besoins des PME du secteur aéronautique.
Respect des plannings, contraintes normatives ou impératifs de traçabilité, les sous-traitants doivent se conformer à de nombreuses règles pour devenir fournisseurs de l’aéronautique. Sylob en sait quelque chose : implanté en Midi-Pyrénées, l’éditeur (90 personnes, 8 millions d’euros de chiffre d’affaires) compte parmi ses clients de nombreux fournisseurs de l’aéronautique. "Il y avait un vrai besoin, car c’est un secteur où les échanges de données avec les donneurs d’ordres doivent être optimaux, ne serait-ce que pour le respect des plannings", confirme Pierre Hartmann, consultant avant-vente chez Sylob.
UNE GESTION DE PLANNING PLUS FLEXIBLE
La nouvelle solution Sylob Aéro vient en complément des ERP Sylob 5 et Sylob 9, qui comportent déjà différents modules pour la gestion de production, les achats, les stocks, la finance, la relation client, ou encore le SAV. Elle y ajoute une série de fonctions spécifiques à l’aéronautique, notamment pour assurer la traçabilité complète d’une fabrication. "Sylob Aéro facilite la rédaction des documents FAI (first article inspection) et DVI (dossier de validation industrielle), qui sont propres à cette industrie", complète Pierre Hartmann. Les dirigeants de PME y trouveront également un outil de gestion des plannings particulièrement flexible pour s’adapter aux variations de cadence, ainsi qu’une solution de gestion des habilitations des opérateurs.

Qu'Apple et Google parient sur le "made in America" n'est pas qu'une question d'image

Des téléphones “made in Texas” et des ordinateurs “made in California”... Le hardware se fabrique - ou plutôt s’assemble - à nouveau aux États-Unis. Un phénomène marginal mais révélateur.
Mercredi 5 juin, Lenovo inaugurait en grande pompe son usine de Whitsett, en Caroline du Nord. Le fabricant chinois a commencé à y assembler certains de ses ordinateurs et laptop ThinkPad. Il prévoit de produire des tablettes et des serveurs d’ici la fin de l’année. Sur ces produits figurera l’étiquette “Assemblé aux États-Unis”.
Le nouveau portable de Motorola Mobility portera lui aussi le précieux label : le Moto X sera en effet le seul téléphone portable assemblé aux États-Unis. Motorola Mobility - racheté par Google en 2011 - a mis la main sur une ancienne usine Nokia au Texas et entend embaucher 2000 personnes.
En décembre dernier, Tim Cook, patron d’Apple, affirmait quant à lui vouloir fabriquer un de ses Macs au pays : la marque à la pomme parle d’investir plus de 100 millions de dollars pour ramener une partie de sa production aux États-Unis cette année.
L’IMPACT SUR LES MARGES EST MINIME
Après les secteurs de l’électroménager et de l’automobile, celui du hardware fait le pari du “Made in America”. Si les fabricants d’électronique et de matériel informatique cherchent à améliorer leur image de marque - écornée par les rapports dénonçant les conditions de travail de leurs sous-traitants en Chine -, d’autres facteurs expliquent ce phénomène : “Les salaires continuent d’augmenter en Chine, tout comme les frais d’acheminement. Parallèlement, les prix des équipements pour l’automatisation des lignes de production ont baissé de 85% en l’espace de 15 ans”, explique Harold Sirkin, associé au Boston Consulting Group et auteur du rapport “Made in America, Again”. L’équation a changé. Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise fait le calcul, elle s’aperçoit que produire aux États-Unis coûte à peine plus cher qu’en Chine”.
Dans la fabrication des ordinateurs ou des téléphones, la main d’œuvre ne pèse d’ailleurs pas lourd : “L’assemblage représente 3 à 5% du prix de vente, affirme Horace Dediu, analyste de l’industrie. Même si les coûts du travail sont deux fois plus élevés aux États-Unis, l’impact sur les marges est minime”.

GT Nexus, le Facebook de la supply chain

Adidas, Nestlé, Rhodia… et depuis peu Electrolux et Renault utilisent la plate-forme de supply chain collaborative de GT Nexus, en technologie cloud. Le but : gérer automatiquement ses achats de transports internationaux, avec un suivi en temps réel des opérations depuis la commande jusqu’à la livraison. "Cela permet de vérifier en temps réel que ce qui a été négocié est bien appliqué, précise Paul Simon-Thomas, le directeur des opérations en Europe de GT Nexus. Ce n’est pas toujours facile quand on se trouve à des milliers de kilomètres."
Une solution qui permet d’optimiser les flux et d’auditer les transporteurs. "Nous sommes le Facebook du transport. Nous proposons une logique de réseau et de mutualisation avec une plate-forme technologique sur internet. Pour chaque nouveau client, nous créons son environnement en moins de six mois", martèle-t-il. GT Nexus a été pionnier dans le domaine et développe tout en interne depuis quatorze ans.

Linkfluence fait parler les médias sociaux

Tout a commencé avec la victoire du non au référendum de 2005 sur le traité européen. "Nous l’avions vu venir", raconte Guilhem Fouetillou. Nul besoin, pour cela, de boule de cristal ou de marc de café… À l’époque, lui et trois autres étudiants de l’université de technologie de Compiègne (UTC) ont pu prédire le résultat du vote en explorant, avec force algorithmes et cartographies, le web 2.0 naissant (blogs, forums…) et ses données publiques. Un an plus tard, en 2006, les quatre ingénieurs fondent Linkfluence, spécialisé dans l’écoute et l’analyse des conversations qui se tiennent dans les médias sociaux pour en faire émerger les tendances à venir. Grâce à leur solution, un laboratoire pharmaceutique a pu découvrir les effets secondaires de son nouveau médicament, en étudiant sur le web l’association entre le nom de ce dernier et des symptômes jusqu’ici inconnus.

Les entreprises IT accompagnent la numérisation de l'industrie allemande

Dans l’initiative gouvernementale Industrie 4.0, les entreprises de technologies de l’information auront un rôle central à jouer. Le Bitkom, regroupement professionnel allemand, organise à la foire de Hanovre des groupes de travail pour préparer cette numérisation de la production.
Si l’on parle beaucoup d’usine intelligente dans les allées du salon de Hanovre, tous les experts s’accordent sur le fait que cette révolution ne se fera pas en un jour. Elle se mettra en place sur les dix prochaines années. Pour autant, le BitKom (association allemande pour les technologies de l’information, les télécommunications et les nouveaux médias) mène déjà des groupes de discussions, pour préparer les entreprises à cette évolution. "Nous aurons plusieurs points-clés à apporter : systèmes intégrés, sécurité, internet, intégration verticale, technologies sans fil, souligne Wolfgang Dorst, spécialiste Industrie 4.0 au BitKom.

Consol peaufine la modélisation

La simulation numérique, étape indispensable dans la conception de produits ou d’équipements, accélère le développement et évite un trop grand recours aux prototypes. L’éditeur Comsol vient de sortir la version 4.3 de son environnement multiphysique. Elle apporte trois nouveaux modules, qui mettent l’accent sur l’étape du maillage. Elle intègre aussi des interfaces de dialogue avec Excel et Solid Edge. Comsol Multiphysics est conçu, pour coupler et modifier arbitrairement, grâce à des modes d’application prédéfinis ou par le biais d’équations définies par l’utilisateur, différentes physiques. Les couplages s’entendent non seulement entre plusieurs types de physiques, mais également entre plusieurs niveaux de simulation (multi-échelles, multidimensions).
MAILLAGE PLUS PERFORMANT
La nouvelle version est directement inspirée des requêtes des utilisateurs. Le maillage des géométries CAO en a profité. Sa génération est facilitée par les outils de géométrie virtuelle, qui peuvent supprimer les arêtes et les surfaces sans intérêt pour la physique. Afin de définir des conditions limites sur les différentes surfaces ou diviser le volume, les nouveaux outils de sélection de maillage de la version 4.3 permettent la création de sous-surfaces et de sous-domaines. L’interface d’analyse multiparamétrique est renouvelée pour plus de concision et d’efficacité, tout comme les interfaces pour définir les calculs en batch et en cluster. Les machines tournantes 3 D (moteurs électriques) disposent d’une interface dédiée. Les moteurs, générateurs et autres, sont simulables directement. Les champs, le courant dans les bobines et le moment axial peuvent être montrés.

Parlez-vous interface numérique ?

Le pôle Mov’eo a créé une communauté d’open innovation sur la conception d’interface numérique. Première production : un lexique intitulé "Le design des interfaces numériques en 170 mots-clés". Pour au moins partager le même langage.
Elles ne s’attendaient pas à un tel succès. "Alors qu’habituellement les groupes de travail du pôle de compétitivité auto Mov’eo rassemblent une vingtaine de chercheurs et ingénieurs parmi les membres du pôle, là il a fallu compter avec près de soixante participants", racontent Frédérique Chabbert, du pôle Mov’eo et Isabelle Edessa de la Direction Recherche, Innovation & Technologies Avancées de PSA Peugeot Citroën. Pas de doute, les interfaces hommes machines (IHM) sont un vrai enjeu pour l’industrie automobile. Mais le domaine reste à défricher. Pour aller plus vite, le pôle Mov’eo s’est donc rapproché du pôle Systematic, dont c’est un des domaines d’expertise, du moins en matière de développement d’outil de conception d’interface.
"Pour l’Auto, tout le monde était d’accord sur l’importance des IHM, mais se pose un vrai problème de timing. Quand et comment intégrer le travail des interfaces dans le temps de conception d'un véhicule ?", explique Isabelle Edessa. Et avant de trouver la réponse, encore faut-il savoir de quoi l’on parle.