Des drones-abeilles cartographient le Salon du Bourget

La société Sensefly, rachetée en 2012 par le français Parrot, a été autorisée à survoler le site du Bourget avec ses mini-drones Ebee. Le site a ainsi pu être cartographié en 2D et 3D, en fusionnant 577 photographies prises par deux appareils de 16 mégapixels. Revivez en vidéo l’envol des drones de Sensefly avant le démarrage du salon parisien.
Le Neuron, le Boeing 747 ou le Sukhoi 35 vus du ciel. Le Ebee, nouveau drone professionnel de Parrot depuis le rachat de la société Sensefly, offre un point de vue original du Salon du Bourget pour sa cinquantième édition :
Depuis quelques mois, et l’obtention d’une autorisation spéciale de la Direction générale de l’aviation civile (scénario dit « S2 plus »), les drones Ebee sont autorisés à opérer en France. « Ils peuvent servir aux géomètres, aux agriculteurs ou aux exploitants de carrière pour faire du calcul volumétrique. Nous avons aussi travaillé avec des ONG qui voulaient étudier le repeuplement suite à un séisme », a détaillé Alexis Roze, responsable ventes Sensfly, sur le stand de Parrot.
Vol à plusieurs pour une cartographie étendue
Le Bourget est une vitrine de choix pour le lancement commercial du Ebee sur le marché français. « A partir de fin juin, il sera possible d’opérer deux drones à la fois avec le même logiciel, et faire de la cartographie partagée », a souligné Andrea Hildebrand, directrice marketing de Sensefly. Le Ebee compense en effet sa petite taille par une bonne autonomie (45 minutes de vol et 10 kilomètres carrés parcourus) et un mode de vol inspiré des insectes. Grâce à un capteur de sol, le mini-drone est ainsi capable d’atterrir dans une zone restreinte, le tout en parfaite autonomie.
Malgré cette démonstration au Bourget, la France ne représente pas forcément le marché le plus attractif pour Sensefly. En effet, en accord avec le scénario autorisé, il ne peut voler qu’à 150 mètres d'altitude et dans un rayon de 1 km maximum autour de son site d'envol... et en dehors de toute agglomération, grande comme petite. Une restriction qui n’existe pas dans d’autres pays : « en Angleterre par exemple, nous pouvons opérer au-dessus de petites agglomérations », a ajouté Andrea Hildebrand.
Source : http://www.industrie-techno.com/production-robotique