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Nanotubes de carbone : le marché sera plus restreint, selon Arkema

Bayer, qui comptait depuis quelques années parmi les poids lourds de la fabrication de nanotubes de carbone, a décidé d'arrêter cette activité pour se recentrer sur ses produits phares. Pour Arkema, concurrent encore engagé dans la course à l'industrialisation, le marché pour les nanotubes de carbone pourrait effectivement s'avérer moins important que prévu. Explications avec Richard Audry, directeur du département matériaux avancés d'Arkema.
L’abandon de Bayer est-il une surprise pour vous ?
Oui, car Bayer avait mis beaucoup d’efforts sur la technologie. Mais cela correspond à une réalité industrielle : d’autres acteurs abandonnent, comme Showa Denko, qui est revenu sur son annonce de construction d’une usine de nanotubes de carbone (NTC). Le marché est plus long que prévu à démarrer, et il sera sans doute aussi plus restreint.
Doit-on s'attendre à moins d'applications que prévu pour les NTC ?
Certaines applications auxquelles on croyait beaucoup se révèlent finalement décevantes. C’est le cas par exemple des matériaux composites de plus en plus utilisés dans l’aéronautique : on pensait pouvoir les protéger de la foudre en y ajoutant des NTC, qui pourraient conduire l’électricité à travers le matériau. En fait, les propriétés conductrices du matériau modifié ne s’avèrent pas suffisantes. Idem pour le renforcement mécanique des résines époxy, pour lesquelles d’autres additifs moins onéreux sont disponibles.

Chez DuPont, la science est mère de l’innovation

Le célèbre chimiste américain d’origine française vient d’inaugurer son 12e centre d’innovation. Mais que l’on ne s’y trompe pas, pour DuPont, ce sont les découvertes scientifiques de ses 10 000 chercheurs qui sont à l’origine de tout.
Qui a mis la Science (avec un grand S) au cœur de sa stratégie ? Le MIT ? Non. Le CNRS ? Sans doute mais ce n’est pas de lui dont il s’agit ici. Les universités ? Encore raté. Non, l’entreprise privée qui a fait de la Science sa marque de fabrique, c’est DuPont. La célèbre firme américaine d’origine française ne cesse de marteler qu’elle est une entreprise scientifique. Son ambition ? Résoudre les grands problèmes mondiaux en matière d’alimentation, d’énergie et de protection des personnes. Ses armes ? Biologie, chimie, science des matériaux et nanotechnologie. Ses divisions ? 9500 chercheurs et ingénieurs répartis dans 150 centres de R&D et épaulés par une nuée de laboratoires et d’universités (sur le mode de l’open innovation).
Des centres d'accélération du tranfert de technologies
Cet étonnant positionnement "science oriented" (DuPont déclare 32 compétences clés en la matière)

Le Nitinol, focus sur une innovation qui sauve des vies

Cet alliage de nickel et de titane à mémoire de forme et aux propriétés très élastiques est à l’origine de l’innovation du français Stentys, à l’heure actuelle le seul acteur du marché à proposer un stent auto-apposant pour le traitement de l’infarctus. Les résultats d’une étude dévoilée aujourd’hui au congrès annuel EuroPCR démontrent la supériorité du dispositif sur ses concurrents.
Un taux de mortalité de 2% à un an de l’accident, contre près de 4% en moyenne pour les stents conventionnels, et un taux de récidive de seulement 1,3%, alors qu'il s’élève jusqu’à 3% pour certains produits concurrents. Tels sont les deux chiffres clés de l’étude Apposition III, menée en Europe sur 1 000 patients admis en urgence pour infarctus du myocarde et traités avec le stent auto-apposant de Stentys. Les résultats sont dévoilés aujourd’hui à l’occasion du congrès de cardiologie interventionnelle EuroPCR, qui se tient jusqu’au 24 mai à Paris.

Bayer stoppe la fabrication de nanotubes de carbone

A cause d’un marché devenu trop fragmenté et trop éloigné de son cœur de métier, Bayer a annoncé la semaine dernière l’abandon de son activité dans les nanotubes de carbone. Le chimiste allemand cherche néanmoins à transférer le savoir-faire acquis à l’un de ses partenaires.
Les Baytubes, c’est fini. Bayer décide de fermer son unité de production de nanotubes de carbone, a fait savoir l'industriel le 9 mai dernier. L’allemand avait démarré la fabrication de ces nanomatériaux particuliers en 2007, avant de tripler leur production en 2010, pour répondre à un accroissement de la demande, certaines prévisions annonçant une augmentation annuelle de 25 % et un marché de deux milliards d’euros à l’horizon 2020.
Bayer avait pourtant investi plusieurs millions d’euros dans la construction de son unité pilote, et l’industrialisation des procédés de fabrication. Le chimiste justifie cette décision par un marché devenu trop fragmenté, et plus assez en adéquation avec les autres produits commerciaux de Bayer MaterialScience.

Des smartphones rechargeables en dix minutes grâce au graphène

La start-up américaine SiNode Systems a remporté le Rice Business Plan Competition 2013, récompensant des projets commerciaux prometteurs, grâce à ses batteries dopées au graphène. Celles-ci pourraient permettre de recharger les smartphones en quelques minutes.
SiNode Systems ne cache pas ses ambitions : produire une nouvelle génération de  batteries pour alimenter les quelques 1,3 milliards de smartphones de la planète. Son idée : remplacer le graphite de l’électrode négative, par son cousin surdoué, le graphène. Quelle différence ? Les deux matériaux sont dérivés du carbone, mais le graphène jouit d’une géométrie plus noble : il s’agit d’une feuille d’atomes parfaitement arrangés en nid d’abeille. A la clé, des performances de conductivité sans commune mesure.
En l’occurrence, SiNode Systems, fondée sur des travaux menés à l’université de Northwestern, aux États-Unis, 

T'es un iPhone, t'as pas de nano? Non mais allô!

Nanotubes de carbone, fluor gazeux, polyamide, polymères styréniques, PVDF : pour garantir la performance de nos smartphones et autres tablettes, les industriels de la chimie innovent en proposant des grades adaptés aux besoins des constructeurs comme Samsung ou Apple. Découvrez-les dans une infographie.
Quelles substances chimiques logent dans les iPad, les téléphones de Samsung et les autres objets nomades que nous manipulons au quotidien? Pour gagner en solidité, en performance et en légèreté sans faire exploser la consommation, les chimistes se surpassent afin de proposer des matériaux répondant aux attentes des constructeurs. Découvrez un produit numérique passé aux rayons X.
Source : http://www.industrie-techno.com/materiaux-chimie

Des copolymères amphiphiles pour contrôler la taille des nanovecteurs

Une nouvelle méthode pour concevoir des polymères qui permettent de contrôler parfaitement la taille des capsules, ou vecteurs, qui servent au transport de nanomédicaments a été proposée par des chercheurs de l’institut Charles Sadron dans la revue Physical Review Letters.
L'encapsulation des médicaments pour les protéger et les amener à leur cible est une voie explorée par de nombreuses équipes de scientifiques. Un des principaux problèmes réside dans le contrôle de la taille des capsules. Leur taille détermine leur capacité à transporter le médicament, mais aussi à naviguer parmi les obstacles microscopiques et à franchir les barrières biologiques de l’organisme.