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Le zinc-nickel remplace le cadmium chez Souriau

Afin d’être conforme aux réglementations RoHS le fabricant de connecteurs remplace graduellement les traitements de surfaces au cadmium par du zinc-nickel. Un changement approuvé par les industries militaires et aéronautiques.
Afin d’être en harmonie avec les dernières réglementations en termes d’utilisation des produits chimiques, Souriau présentera lors du Salon de l’aéronautique du Bourget des gammes de connecteurs où le cadmium a cédé sa place au zinc-nickel pour les traitements des surfaces. La société jouit de plus de dix ans d'expérience en matière de zinc-nickel RoHS, aujourd'hui considéré par les industries militaire et aéronautique comme une alternative de qualité au cadmium, conforme à la norme RoHS.
Souriau a désormais industrialisé ce procédé pour la plupart de ses gammes de connecteurs militaires et aéronautiques (D38999 séries I, II et III, MIL-C-26482 série I, VG96918, micro38999, bouchons et raccords). Il a ainsi produit en 2012 plus de 50 % de ses connecteurs 38999 avec un traitement de surface RoHS.

Chez DuPont, la science est mère de l’innovation

Le célèbre chimiste américain d’origine française vient d’inaugurer son 12e centre d’innovation. Mais que l’on ne s’y trompe pas, pour DuPont, ce sont les découvertes scientifiques de ses 10 000 chercheurs qui sont à l’origine de tout.
Qui a mis la Science (avec un grand S) au cœur de sa stratégie ? Le MIT ? Non. Le CNRS ? Sans doute mais ce n’est pas de lui dont il s’agit ici. Les universités ? Encore raté. Non, l’entreprise privée qui a fait de la Science sa marque de fabrique, c’est DuPont. La célèbre firme américaine d’origine française ne cesse de marteler qu’elle est une entreprise scientifique. Son ambition ? Résoudre les grands problèmes mondiaux en matière d’alimentation, d’énergie et de protection des personnes. Ses armes ? Biologie, chimie, science des matériaux et nanotechnologie. Ses divisions ? 9500 chercheurs et ingénieurs répartis dans 150 centres de R&D et épaulés par une nuée de laboratoires et d’universités (sur le mode de l’open innovation).
Des centres d'accélération du tranfert de technologies
Cet étonnant positionnement "science oriented" (DuPont déclare 32 compétences clés en la matière)

Biocarburants de deuxième génération : les technos sont prêtes, mais qui veut les industrialiser ?

Les technologies pour produire les biocarburants de seconde génération arrivent à maturité. Faute de contexte règlementaire stable, l’Europe peine à les industrialiser, d'après l'Ifpen.
L’usine italienne  Beta Renewables s’apprête à produire 40 000 tonnes de bioéthanol par an à partir de canne de Provence... Une mauvaise herbe ! Avec ce volume, l’usine vise la rentabilité économique, rien de moins. Une grande première dans l’univers des biocarburants de seconde génération.
Pourtant, ce pionnier semble condamné à rester l’exception européenne qui confirme la règle : tous ses concurrents ont choisi de s’épanouir Outre-Atlantique. Car à l’heure où les biocarburants de deuxième génération passent enfin du rêve de laboratoire à la réalité industrielle, l’incertitude réglementaire freine les investisseurs du Vieux Continent. Telle est, en substance, l’analyse de l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen), qui faisait un point le mardi 11 juin sur les perspectives du marché des biocarburants.
Des procédés plus sélectifs
Résumé des épisodes précédents : les biocarburants de première génération, qui produisent bioéthanol et biodiesel à partir de plantes sucrières ou céréalières,

Bayer stoppe la fabrication de nanotubes de carbone

A cause d’un marché devenu trop fragmenté et trop éloigné de son cœur de métier, Bayer a annoncé la semaine dernière l’abandon de son activité dans les nanotubes de carbone. Le chimiste allemand cherche néanmoins à transférer le savoir-faire acquis à l’un de ses partenaires.
Les Baytubes, c’est fini. Bayer décide de fermer son unité de production de nanotubes de carbone, a fait savoir l'industriel le 9 mai dernier. L’allemand avait démarré la fabrication de ces nanomatériaux particuliers en 2007, avant de tripler leur production en 2010, pour répondre à un accroissement de la demande, certaines prévisions annonçant une augmentation annuelle de 25 % et un marché de deux milliards d’euros à l’horizon 2020.
Bayer avait pourtant investi plusieurs millions d’euros dans la construction de son unité pilote, et l’industrialisation des procédés de fabrication. Le chimiste justifie cette décision par un marché devenu trop fragmenté, et plus assez en adéquation avec les autres produits commerciaux de Bayer MaterialScience.

T'es un iPhone, t'as pas de nano? Non mais allô!

Nanotubes de carbone, fluor gazeux, polyamide, polymères styréniques, PVDF : pour garantir la performance de nos smartphones et autres tablettes, les industriels de la chimie innovent en proposant des grades adaptés aux besoins des constructeurs comme Samsung ou Apple. Découvrez-les dans une infographie.
Quelles substances chimiques logent dans les iPad, les téléphones de Samsung et les autres objets nomades que nous manipulons au quotidien? Pour gagner en solidité, en performance et en légèreté sans faire exploser la consommation, les chimistes se surpassent afin de proposer des matériaux répondant aux attentes des constructeurs. Découvrez un produit numérique passé aux rayons X.
Source : http://www.industrie-techno.com/materiaux-chimie

Les risques liés aux BPA mieux cernés par l’Anses

Le dernier rapport de l’Anses sur le bisphénol A (BPA), publié le 9 avril 2013, cerne mieux les risques potentiels du composé chimique pour la santé, suivant les différents scenarios d’exposition. L’exposition des enfants à naître, via la femme enceinte, potentiellement à l’origine de cancers au stade adulte, apparaît comme la plus préoccupante.
Le BPA a des effets sur le développement, conduisant à un risque de « développement tumoral ultérieur », et qui « concerne potentiellement les enfants des deux sexes ». Telle est la conclusion la plus alarmante du dernier rapport de l’Anses à propos du bisphénol A, un monomère constitutif de plusieurs matières plastiques utilisées notamment dans l'emballage, dont les résines époxy qui recouvrent l'intérieur des boîtes de conserve et le polycarbonate constitutifs de certains contenants. Un risque que l’agence gouvernementale qualifie néanmoins de « modéré », rappelant l’état insuffisant des connaissances scientifiques sur le sujet.

Matério décloisonne l’innovation matière

Ce qui a été développé pour un secteur industriel précis peut servir à d'autres. Ce principe, la plate-forme Matério, basée au Lieu du Design, à Paris, l'a bien en tête. Elle met à la disposition de ses adhérents un catalogue de près de 7 000 références de matières innovantes, recensées parmi environ 4 500 industriels. Cette base de données est complétée par une échantillothèque où les designers et chargés d’innovation peuvent venir voir et manipuler les produits.
Obtenir l’échantillon d’un matériau innovant n’est pas une sinécure. Quentin Hirsinger, qui préside Matério depuis sa création en 2000, en témoigne : « notre record personnel est de huit ans », ironise le responsable en montrant le produit en question, une sorte de rouleau de scotch qui prend spontanément la forme d’un tube lorsqu’il est déroulé. A ses débuts, cette innovation du britannique Rolatube était utilisée par l’armée pour construire des antennes de télécommunications improvisées.

Des copolymères amphiphiles pour contrôler la taille des nanovecteurs

Une nouvelle méthode pour concevoir des polymères qui permettent de contrôler parfaitement la taille des capsules, ou vecteurs, qui servent au transport de nanomédicaments a été proposée par des chercheurs de l’institut Charles Sadron dans la revue Physical Review Letters.
L'encapsulation des médicaments pour les protéger et les amener à leur cible est une voie explorée par de nombreuses équipes de scientifiques. Un des principaux problèmes réside dans le contrôle de la taille des capsules. Leur taille détermine leur capacité à transporter le médicament, mais aussi à naviguer parmi les obstacles microscopiques et à franchir les barrières biologiques de l’organisme.

Sous la moquette se cache l’innovation

Sa simplicité avait rendu sa fabrication mécanisable et l’avait fait remplacer les tapis dont les décors demandaient beaucoup de travail manuel. Aujourd’hui, la FAO permet de lui donner un luxe de décors personnalisables à l’envie.
Connue dès le 15e siècle, la moucade était un simple tapis destinée à recouvrir de grandes surfaces au sol. Elle est devenue au fil du temps notre moquette à laquelle nous attachons peu d’attention. Pourtant ce banal tapis, qui recouvre depuis les années 60 le sol de la plupart de nos habitations, est en pleine évolution tant dans ses matériaux que dans sa fabrication même.
Ainsi, on trouve aujourd’hui des dalles de moquette composées de fibres de nylon 100 % recyclées. Un must quand on sait que 68 % de l’impact environnemental de la dalle de moquette, sur l’ensemble de son cycle de vie, provient de l’extraction et de la transformation des matières premières pour fabriquer la fibre. Intégrer un maximum de contenu recyclé dans la fibre, ainsi que dans la sous-couche, permet donc de réduire considérablement cet impact, sans compromettre les performances du produit. De plus, ces matériaux recyclés sont proposés dans des centaines de couleurs permettant aux décorateurs de jouer sur les harmonies.