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Le Nitinol, focus sur une innovation qui sauve des vies

Cet alliage de nickel et de titane à mémoire de forme et aux propriétés très élastiques est à l’origine de l’innovation du français Stentys, à l’heure actuelle le seul acteur du marché à proposer un stent auto-apposant pour le traitement de l’infarctus. Les résultats d’une étude dévoilée aujourd’hui au congrès annuel EuroPCR démontrent la supériorité du dispositif sur ses concurrents.
Un taux de mortalité de 2% à un an de l’accident, contre près de 4% en moyenne pour les stents conventionnels, et un taux de récidive de seulement 1,3%, alors qu'il s’élève jusqu’à 3% pour certains produits concurrents. Tels sont les deux chiffres clés de l’étude Apposition III, menée en Europe sur 1 000 patients admis en urgence pour infarctus du myocarde et traités avec le stent auto-apposant de Stentys. Les résultats sont dévoilés aujourd’hui à l’occasion du congrès de cardiologie interventionnelle EuroPCR, qui se tient jusqu’au 24 mai à Paris.

Bayer stoppe la fabrication de nanotubes de carbone

A cause d’un marché devenu trop fragmenté et trop éloigné de son cœur de métier, Bayer a annoncé la semaine dernière l’abandon de son activité dans les nanotubes de carbone. Le chimiste allemand cherche néanmoins à transférer le savoir-faire acquis à l’un de ses partenaires.
Les Baytubes, c’est fini. Bayer décide de fermer son unité de production de nanotubes de carbone, a fait savoir l'industriel le 9 mai dernier. L’allemand avait démarré la fabrication de ces nanomatériaux particuliers en 2007, avant de tripler leur production en 2010, pour répondre à un accroissement de la demande, certaines prévisions annonçant une augmentation annuelle de 25 % et un marché de deux milliards d’euros à l’horizon 2020.
Bayer avait pourtant investi plusieurs millions d’euros dans la construction de son unité pilote, et l’industrialisation des procédés de fabrication. Le chimiste justifie cette décision par un marché devenu trop fragmenté, et plus assez en adéquation avec les autres produits commerciaux de Bayer MaterialScience.

Des smartphones rechargeables en dix minutes grâce au graphène

La start-up américaine SiNode Systems a remporté le Rice Business Plan Competition 2013, récompensant des projets commerciaux prometteurs, grâce à ses batteries dopées au graphène. Celles-ci pourraient permettre de recharger les smartphones en quelques minutes.
SiNode Systems ne cache pas ses ambitions : produire une nouvelle génération de  batteries pour alimenter les quelques 1,3 milliards de smartphones de la planète. Son idée : remplacer le graphite de l’électrode négative, par son cousin surdoué, le graphène. Quelle différence ? Les deux matériaux sont dérivés du carbone, mais le graphène jouit d’une géométrie plus noble : il s’agit d’une feuille d’atomes parfaitement arrangés en nid d’abeille. A la clé, des performances de conductivité sans commune mesure.
En l’occurrence, SiNode Systems, fondée sur des travaux menés à l’université de Northwestern, aux États-Unis, 

Les risques liés aux BPA mieux cernés par l’Anses

Le dernier rapport de l’Anses sur le bisphénol A (BPA), publié le 9 avril 2013, cerne mieux les risques potentiels du composé chimique pour la santé, suivant les différents scenarios d’exposition. L’exposition des enfants à naître, via la femme enceinte, potentiellement à l’origine de cancers au stade adulte, apparaît comme la plus préoccupante.
Le BPA a des effets sur le développement, conduisant à un risque de « développement tumoral ultérieur », et qui « concerne potentiellement les enfants des deux sexes ». Telle est la conclusion la plus alarmante du dernier rapport de l’Anses à propos du bisphénol A, un monomère constitutif de plusieurs matières plastiques utilisées notamment dans l'emballage, dont les résines époxy qui recouvrent l'intérieur des boîtes de conserve et le polycarbonate constitutifs de certains contenants. Un risque que l’agence gouvernementale qualifie néanmoins de « modéré », rappelant l’état insuffisant des connaissances scientifiques sur le sujet.

Nature Plast : la pépinière à bioplastiques

Malgré une médiatisation croissante, les bioplastiques ne représentent encore aujourd’hui que 0,5% de la production mondiale de plastiques, principalement du fait de leur surcoût par rapport aux dérivés du pétrole. Pour abaisser les prix, les fabricants peuvent recourir à des co-produits de l’industrie. C’est notamment la stratégie adoptée par le normand NaturePlast, qui met au point de nouvelles formules au sein de sa filiale R&D Biopolynov.
Plumes de canard, sang d’abattoir, coquillages… L’inventaire des bioplastiques compte de plus en plus de matériaux atypiques. Cette tendance à recourir à des polymères dont la part « bio » provient de rebus industriels s’explique par deux facteurs, selon Thomas Lefèvre, fondateur de la société de conseil et de recherche NaturePlast, basée à proximité de Caen. D’une part, la volonté du côté des industriels de trouver de nouvelles voies de valorisation pour leurs co-produits et sous-produits, et, d’autre part, le fait qu’ils optent, plutôt que des ressources agricoles entrant potentiellement en compétition avec l’alimentation humaine, pour des matières premières non-nobles.

Les carnets noirs de Moleskine, une innovation de papier?

Qui peut dire encore que le papier est mort ? Qui peut encore affirmer que notre avenir sera totalement dématérialisé, que nos livres et nos vieux carnets de notes ne valent plus rien face aux tablettes ? Après l’introduction en bourse de la société Moleskine, plus grand monde ne se risquera à tenir de tels propos. Les petits carnets noirs, adulés par Hemingway, Chatwin ou Picasso (c’est en tout cas ce qu’affirme la marque), se sont imposés en quinze petites années comme un objet très tendance auprès d’un public ciblé. Moleskine (nom donné par l’écrivain Chatwin) constitue même l’un de plus beaux come-back industriels de ces dernières années. L’entreprise affiche un chiffre d’affaires de près de 80 millions d’euros et affirme avoir écoulé 13 millions de carnets à travers le monde.
Ce bulletin de note est d’autant plus remarquable que, dans une période où l’innovation est beaucoup portée par le numérique, Moleskine a réussi à imposer un produit presque sans technologie : les principaux atouts de ces carnets haut de gamme sont un élastique et une poche à soufflet…

Matério décloisonne l’innovation matière

Ce qui a été développé pour un secteur industriel précis peut servir à d'autres. Ce principe, la plate-forme Matério, basée au Lieu du Design, à Paris, l'a bien en tête. Elle met à la disposition de ses adhérents un catalogue de près de 7 000 références de matières innovantes, recensées parmi environ 4 500 industriels. Cette base de données est complétée par une échantillothèque où les designers et chargés d’innovation peuvent venir voir et manipuler les produits.
Obtenir l’échantillon d’un matériau innovant n’est pas une sinécure. Quentin Hirsinger, qui préside Matério depuis sa création en 2000, en témoigne : « notre record personnel est de huit ans », ironise le responsable en montrant le produit en question, une sorte de rouleau de scotch qui prend spontanément la forme d’un tube lorsqu’il est déroulé. A ses débuts, cette innovation du britannique Rolatube était utilisée par l’armée pour construire des antennes de télécommunications improvisées.

Sous la moquette se cache l’innovation

Sa simplicité avait rendu sa fabrication mécanisable et l’avait fait remplacer les tapis dont les décors demandaient beaucoup de travail manuel. Aujourd’hui, la FAO permet de lui donner un luxe de décors personnalisables à l’envie.
Connue dès le 15e siècle, la moucade était un simple tapis destinée à recouvrir de grandes surfaces au sol. Elle est devenue au fil du temps notre moquette à laquelle nous attachons peu d’attention. Pourtant ce banal tapis, qui recouvre depuis les années 60 le sol de la plupart de nos habitations, est en pleine évolution tant dans ses matériaux que dans sa fabrication même.
Ainsi, on trouve aujourd’hui des dalles de moquette composées de fibres de nylon 100 % recyclées. Un must quand on sait que 68 % de l’impact environnemental de la dalle de moquette, sur l’ensemble de son cycle de vie, provient de l’extraction et de la transformation des matières premières pour fabriquer la fibre. Intégrer un maximum de contenu recyclé dans la fibre, ainsi que dans la sous-couche, permet donc de réduire considérablement cet impact, sans compromettre les performances du produit. De plus, ces matériaux recyclés sont proposés dans des centaines de couleurs permettant aux décorateurs de jouer sur les harmonies.

H (Ψ) = E Ψ : La matière n’existe pas ; tout n’est que forme et énergie

Cette fois je me décide à vous faire partager l’une des découvertes les plus surprenantes de ces dernières années. Le texte qui suit a été publié en annexe à ma thèse (Procès et Miroir, éléments de métaphysique, Poitiers, 1996) puis remanié pour être intégré comme un chapitre dans un essai sur la fin du matérialisme. Seules quelques personnes ont pu avoir accès à ce texte. L’édition étant parsemée d’obstacles, je me décide à publier cette découverte pour la partager. Par ailleurs, étant donné que ce texte a circulé chez quelques personnes du monde de l’édition, je préfère que cette découverte soit présentée ici par mes soins plutôt que remanié par un improbable épistémologue qui pourrait s’en attribuer la paternité. Pour la petite histoire, cette étude a été effectuée suite à une requête du rapporteur de thèse Hervé Barreau afin d’appuyer une analyse de la métaphysique d’Aristote dans laquelle j’avais lancé avec une désinvolte intuition la thèse de la dualité forme énergie dans la théorie quantique, en relation avec mon interprétation de l’hylémorphisme aristotélicien sous l’angle d’une dualité forme et… non pas matière, mais mouvement. Et donc, je me suis farci du Schrödinger et un peu de mathématique quantique pour arriver à ce résultat épistémologique fondamental. La matière répond en fait à une dualité forme et énergie, lesquelles peuvent être déduites d’une analyse quantique. Cette découverte appuie le nouveau paradigme en s’inscrivant dans le cadre des nouvelles orientations « ontologiques » sur l’importance de l’entropie et de l’information qui est, selon Vlatko Vedral, un donné fondamental de l’univers. Bonne lecture. N’attendez pas une quelconque application pratique mais sachez apprécier le plaisir de connaître l’univers dans lequel vous existez. Ce n’est que le début d’une révolution ontologique.