Consol peaufine la modélisation

La simulation numérique, étape indispensable dans la conception de produits ou d’équipements, accélère le développement et évite un trop grand recours aux prototypes. L’éditeur Comsol vient de sortir la version 4.3 de son environnement multiphysique. Elle apporte trois nouveaux modules, qui mettent l’accent sur l’étape du maillage. Elle intègre aussi des interfaces de dialogue avec Excel et Solid Edge. Comsol Multiphysics est conçu, pour coupler et modifier arbitrairement, grâce à des modes d’application prédéfinis ou par le biais d’équations définies par l’utilisateur, différentes physiques. Les couplages s’entendent non seulement entre plusieurs types de physiques, mais également entre plusieurs niveaux de simulation (multi-échelles, multidimensions).
MAILLAGE PLUS PERFORMANT
La nouvelle version est directement inspirée des requêtes des utilisateurs. Le maillage des géométries CAO en a profité. Sa génération est facilitée par les outils de géométrie virtuelle, qui peuvent supprimer les arêtes et les surfaces sans intérêt pour la physique. Afin de définir des conditions limites sur les différentes surfaces ou diviser le volume, les nouveaux outils de sélection de maillage de la version 4.3 permettent la création de sous-surfaces et de sous-domaines. L’interface d’analyse multiparamétrique est renouvelée pour plus de concision et d’efficacité, tout comme les interfaces pour définir les calculs en batch et en cluster. Les machines tournantes 3 D (moteurs électriques) disposent d’une interface dédiée. Les moteurs, générateurs et autres, sont simulables directement. Les champs, le courant dans les bobines et le moment axial peuvent être montrés.
Pour le travail sur la structure des matériaux, des lois de comportement non linéaire ont été ajoutées. Le solveur non linéaire permet de simuler des déformations dans les domaines de la plasticité, de l’hyperélasticité, de la viscoplasticité et du fluage. Le module corrosion est doté d’interfaces spécialisées des processus d’électrochimie. Enfin, le module "Pipe flow" permet d’effectuer des simulations d’écoulement non isotherme en conduite : en couplage total avec le transfert thermique au niveau du moule d’injection et de la pièce.
L’entreprise suédoise emploie environ 300 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros.
Source : http://www.usine-digitale.fr/industries/