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Une "social war room" chez Nestlé

Dans la salle de la Digital acceleration team (DAT) de Nestlé, un mur de 12 grands écrans affiche tout ce qui se dit sur le web à propos des marques du groupe. Tweets, posts Facebook, messages LinkedIn, échanges sur les forums, vidéos... prennent la forme de courbes, cartes et autres schémas, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De quoi réagir très vite quand les voyants passent au rouge.
Il faut dire qu’en 2010, Nestlé avait été pris au piège des médias sociaux avec l’affaire de l’huile de palme dans les barres chocolatées KitKat. Face à une attaque en règle de Greenpeace par vidéo YouTube interposée, il avait réagi de la pire des manières : le déni et même les menaces envers les internautes.
Un désastre devenu un cas d’école. Pour autant, Nestlé se refuse à qualifier sa DAT de "war room". Arguant que ce programme est surtout un guide interne pour stimuler l’innovation numérique et l’intégrer pleinement dans la stratégie de marque et les activités.

Linkfluence fait parler les médias sociaux

Tout a commencé avec la victoire du non au référendum de 2005 sur le traité européen. "Nous l’avions vu venir", raconte Guilhem Fouetillou. Nul besoin, pour cela, de boule de cristal ou de marc de café… À l’époque, lui et trois autres étudiants de l’université de technologie de Compiègne (UTC) ont pu prédire le résultat du vote en explorant, avec force algorithmes et cartographies, le web 2.0 naissant (blogs, forums…) et ses données publiques. Un an plus tard, en 2006, les quatre ingénieurs fondent Linkfluence, spécialisé dans l’écoute et l’analyse des conversations qui se tiennent dans les médias sociaux pour en faire émerger les tendances à venir. Grâce à leur solution, un laboratoire pharmaceutique a pu découvrir les effets secondaires de son nouveau médicament, en étudiant sur le web l’association entre le nom de ce dernier et des symptômes jusqu’ici inconnus.

USA : Accord entre la CIA et Amazon pour mémoriser toutes les données transmises sur les réseaux sociaux

Un gigantesque trou noir qui engloutira et mémorisera les coups de téléphone, les SMS, les emails, les discussions, les «  I Like  » et tout type de données que des millions et des millions d’utilisateurs ajoutent chaque seconde sur le Web. La CIA veut en recueillir le plus possible et les avoir à disposition « pour toujours  », de façon à pouvoir les analyser dans le but de garantir la sécurité des États-Unis. Ira « Gus » Hunt, le responsable du département technologique de la CIA l’a expliqué depuis New York. La nouvelle, écrit le Huffington Post, est survenue deux jours après l’annonce de l’accord conclu avec Amazon qui fournira à l’Agence la technologie permettant de construire un nuage informatique (Cloud) capable de conserver des quantités de données jamais imaginées auparavant.
Le « Big data » est à la fois le présent et l’avenir du Renseignement, et les services secrets américains s’équipent pour s’assurer la « possibilité de stoquer toutes les informations générées par l’espèce humaine ». Dans le langage des services, on dit « All source analysis »  : mettre en relation toutes les informations à disposition (« relier les points entre eux ») et «  informer le président et le secrétaire à la Défense », a expliqué mercredi Hunt à la « GigaOM’s structure : Data conference » à New York : «  Nous ne pouvons connaitre la valeur de chaque information en notre possession aujourd’hui qu’en la reliant à d’autres informations qui arriveront plus tard (…). C’est pour cela que nous cherchons maintenant à recueillir tout type de données et à les mémoriser pour toujours  ». Le mot d’ordre est Big Data, les grands agrégats d’informations créés par le développement vertigineux des médias numériques, et « surtout par les réseaux sociaux  ». « Savez-vous que 35 % de toutes les photos numériques prises dans le monde finissent sur Facebook et que chaque jour, ce sont 124 milliards de tweets qui sont transmis ?  »