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48 millions de robinets par an !

Supor Sanitary Ware vient d’achever la première partie du plan de développement de son usine en atteignant les 10 millions de robinets en acier inoxydable fabriqués en 2012. Il entame des agrandissements qui devraient à terme lui permettre d’atteindre une capacité annuelle de 48 millions d’unités.
Supor Sanitary Ware vient d’annoncer que son usine de production de robinets en acier inoxydable, mise en service en 2012, et aujourd'hui la plus grande usine au monde du secteur au terme d'une première phase d'investissement, a atteint une capacité de production annuelle de 10 millions d'unités.
Supor est entré dans le secteur des équipements sanitaires en acier inoxydable en 2008, fort de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des ustensiles de cuisine en acier inoxydable. Son centre de production de robinets de 86 hectares situé à Shenyang en Chine est le plus grand de son genre. En 2012, 260 millions de dollars avaient déjà été investis dans l'usine sur les 500 millions de dollars prévus à terme.
100 millions de dollars pour la recherche

Le plasma atmosphérique facilite l’impression sur les plastiques chez Bosch

Pour diminuer le coût de ses mixeurs BSH Bosch est passé de l’ABS au polypropylène pour les carters, mais il s’est trouvé confronté à un problème d’impression. Les méthodes traditionnelles de prétraitement posant des problèmes d’esthétique, les ingénieurs ont finalement opté pour une projection de plasma à la pression atmosphérique.
Afin de pouvoir augmenter la capacité d’une nouvelle ligne de production de mixeurs tout en réduisant ses coûts de production, BSH Bosch Electroménager a décidé de remplacer l’ABS utilisé pour leurs carters par du polypropylène (PP), tout aussi résistant mais moins onéreux. Mais il s’est heurté à un problème de fabrication majeur la mauvaise imprimabilité du PP.
En effet, pour réaliser une impression par tampographie offrant une bonne tenue, stable sur le long terme, sur les carters, il fallait impérativement assurer un nettoyage approfondi et une activation élevée des surfaces plastiques.
C’est le site industriel de BSH Bosch situé dans la ville Slovaque de Nazarje, en charge du développement, de la production, de la qualité et de la commercialisation à l’échelle mondiale de ses petits produits électroménagers, qui a été chargé de trouver une solution.

Production de pièces composites pour l’automobile de série

Le Cetim nous fait visiter en images sa ligne de production pilote installée sur le Technocampus de Nantes, qui a servi à la production d’un triangle de suspension.
La ligne de production haute cadence pour pièces composites installée dans les locaux du Centre Technique des Industries Mécaniques (Cetim) sur le Technocampus EMC2 de Nantes (44) vient d’être officiellement inaugurée.
Elle a d’ores et déjà permis la production du premier triangle de suspension pour l’automobile grand public entièrement en composite.
Les grands enjeux de cette production de telles pièces pour l’automobile (allègement des véhicules, diminution des émissions de CO2) et les défis qu’il reste à relever pour répondre aux besoins de production en série de l’industrie automobile.
Source : http://www.industrie-techno.com/production-robotique

Nanotubes de carbone : le marché sera plus restreint, selon Arkema

Bayer, qui comptait depuis quelques années parmi les poids lourds de la fabrication de nanotubes de carbone, a décidé d'arrêter cette activité pour se recentrer sur ses produits phares. Pour Arkema, concurrent encore engagé dans la course à l'industrialisation, le marché pour les nanotubes de carbone pourrait effectivement s'avérer moins important que prévu. Explications avec Richard Audry, directeur du département matériaux avancés d'Arkema.
L’abandon de Bayer est-il une surprise pour vous ?
Oui, car Bayer avait mis beaucoup d’efforts sur la technologie. Mais cela correspond à une réalité industrielle : d’autres acteurs abandonnent, comme Showa Denko, qui est revenu sur son annonce de construction d’une usine de nanotubes de carbone (NTC). Le marché est plus long que prévu à démarrer, et il sera sans doute aussi plus restreint.
Doit-on s'attendre à moins d'applications que prévu pour les NTC ?
Certaines applications auxquelles on croyait beaucoup se révèlent finalement décevantes. C’est le cas par exemple des matériaux composites de plus en plus utilisés dans l’aéronautique : on pensait pouvoir les protéger de la foudre en y ajoutant des NTC, qui pourraient conduire l’électricité à travers le matériau. En fait, les propriétés conductrices du matériau modifié ne s’avèrent pas suffisantes. Idem pour le renforcement mécanique des résines époxy, pour lesquelles d’autres additifs moins onéreux sont disponibles.

Faciliter l’accès des plasturgistes à l'innovation

Pour Jean Martin, délégué général de la Fédération de la plasturgie, les entreprises du secteur n'ont pas toujours un accès suffisant à la technologie et à l'innovation. Une situation qui s'explique notamment par la nature du tissu industriel en France, plutôt constitué de PME, malgré un savoir-faire reconnu internationalement. Les nombreuses opportunités qui attendent la plasturgie française invitent à repenser l'organisation.
« Avec 36 salariés en moyenne, l’entreprise de plasturgie type en France est une PME qui n’a pas forcément l’envergure pour mener seule sa propre politique de R&D. Il existe plusieurs structures en France capables de déléguer pour elle la recherche et l’innovation : les acteurs historiques, le PEP (Pôle européen de plasturgie) et l’Ispa à Alençon, mais aussi le Pôle de plasturgie de l’Est (PPE), le Cemcat, certaines antennes du Cetim…
Si certaines travaillent de façon interconnectée, toutes n’ont pas le même niveau de visibilité et l’accès n’est pas forcément aisé pour une petite ou moyenne entreprise, à moins d’y avoir le bon contact.

Le zinc-nickel remplace le cadmium chez Souriau

Afin d’être conforme aux réglementations RoHS le fabricant de connecteurs remplace graduellement les traitements de surfaces au cadmium par du zinc-nickel. Un changement approuvé par les industries militaires et aéronautiques.
Afin d’être en harmonie avec les dernières réglementations en termes d’utilisation des produits chimiques, Souriau présentera lors du Salon de l’aéronautique du Bourget des gammes de connecteurs où le cadmium a cédé sa place au zinc-nickel pour les traitements des surfaces. La société jouit de plus de dix ans d'expérience en matière de zinc-nickel RoHS, aujourd'hui considéré par les industries militaire et aéronautique comme une alternative de qualité au cadmium, conforme à la norme RoHS.
Souriau a désormais industrialisé ce procédé pour la plupart de ses gammes de connecteurs militaires et aéronautiques (D38999 séries I, II et III, MIL-C-26482 série I, VG96918, micro38999, bouchons et raccords). Il a ainsi produit en 2012 plus de 50 % de ses connecteurs 38999 avec un traitement de surface RoHS.

On roulera mieux sur Mars

Des universitaires canadiens aident les ingénieurs à mettre au point un modèle comportemental fidèle des pneumatiques qui équiperont les rovers destinés à l’exploration planétaire.
Afin de limiter les risques et de réduire les coûts, les organismes d’exploration spatiale, tels la Nasa aux Etats-Unis ou la CSA au Canada, font de plus en plus appel à des robots mobiles sans pilote, les rovers, pour explorer les surfaces lunaire et martienne, et même celle d’astéroïdes. Encore faut-il qu’une fois arrivés sur leurs lieux d’exploration, ces rovers se comportent comme prévu. D’où l’importance de la simulation lors de leur développement.
Ainsi Willem Petersen, chercheur au sein de l’équipe de Recherche sur le mouvement de l’Université de Waterloo, dans l’Ontario, collabore avec John McPhee, professeur en ingénierie de conception de systèmes, et la CSA, au développement d’un modèle ultra-fidèle de roue pour rover d’exploration planétaire, afin de comprendre l’interaction entre la locomotion du rover et le manque de densité du terrain.
Le rover étant susceptible de rester coincé en cours d’exploration à la suite d’une perte d’adhérence, au risque de mettre en danger le succès de la mission, il est absolument essentiel de comprendre les interactions roues-sol pour concevoir un rover planétaire efficace et performant.

Dassault Systèmes renforce ses activités calcul

L’éditeur français complète sa panoplie d’outils de conception avec des suites dédiées à l’optimisation dans le domaine des structures et de la mécanique des fluides, en faisant l’acquisition de l’éditeur FE-Design.
Dassault Systèmes vient de faire l’acquisition de l’éditeur allemand FE-Design Group, spécialisé dans les outils d’optimisation non-paramétriques dans les domaines structurels et de la mécanique des fluides numérique, avec lequel il travaillait depuis plus de 10 ans, afin de renforcer son pôle Simulia dédié à la simulation.
Sur un marché de la simulation en forte croissance, les techniques d’exploration et d’optimisation de la conception deviennent cruciales pour parvenir à un équilibre entre les exigences de performance d’un produit,

Un plexiglas de choc pour la limousine de l’Ecume des Jours

Pour réaliser la limousine transparente du film, PSA a employé un plexiglas de haute technicité, dont la structure est organisée au nanomètre près.
Michel Gondry n’a pas ménagé son inventivité pour adapter le fantasque roman de Boris Vian, l’Ecume des Jours. Ses colaborateurs, eux, ont déniché les solutions techniques pour porter ses idées à l’écran. Pour habiller la limousine transparente de Chloé et Colin – en fait une Peugeot 404 remaniée -, l’équipe design de PSA Peugeot Citroën a ainsi fait appel à des plaques transparentes made in France.
Baptisé Atuglas ShieldUp, le matériau de haute technicité sort de l’usine Altuglas de St Avold (57), une filiale d’Arkema. C’est un verre acrylique qui mélange deux composants : du PMMA (polyméthacrylate de méthyle), chaîne moléculaire à la base du plexiglas, et un élastomère,

Ansys renforce son activité composite

Afin de répondre aux besoins grandissants de simulation dans le domaine des matériaux composites, le généraliste de la simulation fait l’acquisition de l’éditeur suisse spécialisé Even, dont il utilisait déjà certaines technologies.
L’éditeur des outils de simulation Ansys entend étendre le spectre de ses activités dans le domaine des matériaux composites, en procédant à l’acquisition de l’éditeur et prestataire de services d’ingénierie Even (Evolutionary Engineering AG). Une petite structure suisse de 12 personnes basée à Zurich (Suisse), spécialisée dans les technologies cloud d’analyse et d’optimisation de structures en matériaux composites.
Ansys utilisait déjà la technologie d’Even dans ses logiciels Composite PrepPost, qui est intégrée aux outils mécaniques de la plate-forme Ansys Workbench, et Mechanical APDL.

Le vélo en bois fait souche

Près de 200 ans après son invention le vélo revient à ses origines avec la présentation par le Critt Bois d’Epinal d’un prototype dont le cadre ouvert est réalisé en bois.
Le baron Drais doit bien rire ! Le bois de sa draisienne, une simple poutre reliant deux roues qu’en 1817 un homme assis à califourchon faisait avancer en ‘‘courant’’, fait son retour dans le monde du vélo après avoir été évincé au profit des métaux et composites, matériaux plus ‘‘techniques’’ et plus légers.
Le centre régional de l’innovation et du transfert des technologies des industries du bois (Critt Bois) d’Epinal dans les Vosges, suite à une demande faite en 2009 par la société d’économie mixte (SEM) Epinal-Golbey, vient en effet de présenter le Vélibois, un prototype de vélo à assistance électrique doté d’un cadre ouvert en bois. Un concept pas forcément nouveau, on a vu des vélos en bambou, mais qui cette fois a fait l’objet d’une véritable industrialisation.
Fruit de plusieurs années de recherche, le projet a été mené à bien depuis plus d’un an par l’équipe de Philippe Thiriet, responsable du pôle transferts industriels. Beaucoup d’essais ont été nécessaires notamment pour assurer un collage parfait entre le cadre et les pièces métalliques assurant la liaison avec les éléments mécaniques. Le bois contrairement au métal ne se dilate pas à la chaleur, mais est très sensible à l’humidité.

Chez DuPont, la science est mère de l’innovation

Le célèbre chimiste américain d’origine française vient d’inaugurer son 12e centre d’innovation. Mais que l’on ne s’y trompe pas, pour DuPont, ce sont les découvertes scientifiques de ses 10 000 chercheurs qui sont à l’origine de tout.
Qui a mis la Science (avec un grand S) au cœur de sa stratégie ? Le MIT ? Non. Le CNRS ? Sans doute mais ce n’est pas de lui dont il s’agit ici. Les universités ? Encore raté. Non, l’entreprise privée qui a fait de la Science sa marque de fabrique, c’est DuPont. La célèbre firme américaine d’origine française ne cesse de marteler qu’elle est une entreprise scientifique. Son ambition ? Résoudre les grands problèmes mondiaux en matière d’alimentation, d’énergie et de protection des personnes. Ses armes ? Biologie, chimie, science des matériaux et nanotechnologie. Ses divisions ? 9500 chercheurs et ingénieurs répartis dans 150 centres de R&D et épaulés par une nuée de laboratoires et d’universités (sur le mode de l’open innovation).
Des centres d'accélération du tranfert de technologies
Cet étonnant positionnement "science oriented" (DuPont déclare 32 compétences clés en la matière)

Airbus investit dans le développement des thermoplastiques

Au Salon du Bourget, le programme de recherche Tapas a été renouvelé. Mené sous le patronage d’Airbus, ce consortium hollandais se fixe comme objectif de produire des pièces thermoplastiques de grande dimension.
Une section de fuselage en thermoplastique, présentant un raidisseur oméga en son centre, plane fièrement au-dessus du stand des acteurs de l’industrie aéronautique hollandaise, au Salon international de l'aéronautique et de l'espace. Il s’agit d’un des démonstrateurs produits dans le cadre de la première phase du programme Tapas, acronyme anglais de « structure primaire d’avion économique en thermoplastique ».
Le renouvellement du programme a été officialisé sur le Bourget. Il compte huit laboratoires et industriels, dont le chimiste Tencate, qui fournit les tissus thermoplastiques à la base de la fabrication des pièces. Pour les éléments de grande dimension, comme des sections d’ailes, de fuselage ou des pièces de support moteur, c’est le tissu Cetex, constitué d’une matrice de polysulfure de phénylène (PPS) renforcée de fibres de carbone, qui est privilégié.

REACH : frein ou moteur pour l’innovation?

Quels sont les effets de la mise en œuvre du règlement REACH sur l’innovation ? Dans son rapport d’évaluation sur la mise en place du règlement REACH, la Commission européenne apporte quelques éléments de réponse. Destiné à « assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l'environnement (…) tout en améliorant la compétitivité et l'innovation », REACH représente toutefois une forte contrainte pour les entreprises et pourrait donc peser sur l’effort de R&D.
Pour mémoire, le règlement REACH fait peser deux types d’obligations sur les entreprises situées pour l’essentiel dans l’Union européenne. En premier lieu, si elles souhaitent poursuivre la fabrication, l’importation, la mise sur le marché ou la simple utilisation de leurs substances sur le sol européen, elles doivent, selon certains critères, se mettre en conformité avec les procédures d’enregistrement, d’évaluation, d’autorisation ou de restriction. En second lieu,  pour les entreprises, responsables de la mise sur le marché et qui endossent le statut juridique de fournisseur, une Fiche de Données de Sécurité (FDS) accompagnée de divers documents tel le scénario d’exposition est élaboré. Elle intègre notamment des informations sur les risques sanitaires et environnementaux,  et d’autres relatives aux outils de gestion de ces risques.
Pour limiter l’impact de ces obligations sur l’effort d’innovation, les entreprises réalisant des activités de R&D sont exemptées de l’essentiel des obligations auxquelles sont soumises les autres sociétés.

Nature Plast : la pépinière à bioplastiques

Malgré une médiatisation croissante, les bioplastiques ne représentent encore aujourd’hui que 0,5% de la production mondiale de plastiques, principalement du fait de leur surcoût par rapport aux dérivés du pétrole. Pour abaisser les prix, les fabricants peuvent recourir à des co-produits de l’industrie. C’est notamment la stratégie adoptée par le normand NaturePlast, qui met au point de nouvelles formules au sein de sa filiale R&D Biopolynov.
Plumes de canard, sang d’abattoir, coquillages… L’inventaire des bioplastiques compte de plus en plus de matériaux atypiques. Cette tendance à recourir à des polymères dont la part « bio » provient de rebus industriels s’explique par deux facteurs, selon Thomas Lefèvre, fondateur de la société de conseil et de recherche NaturePlast, basée à proximité de Caen. D’une part, la volonté du côté des industriels de trouver de nouvelles voies de valorisation pour leurs co-produits et sous-produits, et, d’autre part, le fait qu’ils optent, plutôt que des ressources agricoles entrant potentiellement en compétition avec l’alimentation humaine, pour des matières premières non-nobles.

Les carnets noirs de Moleskine, une innovation de papier?

Qui peut dire encore que le papier est mort ? Qui peut encore affirmer que notre avenir sera totalement dématérialisé, que nos livres et nos vieux carnets de notes ne valent plus rien face aux tablettes ? Après l’introduction en bourse de la société Moleskine, plus grand monde ne se risquera à tenir de tels propos. Les petits carnets noirs, adulés par Hemingway, Chatwin ou Picasso (c’est en tout cas ce qu’affirme la marque), se sont imposés en quinze petites années comme un objet très tendance auprès d’un public ciblé. Moleskine (nom donné par l’écrivain Chatwin) constitue même l’un de plus beaux come-back industriels de ces dernières années. L’entreprise affiche un chiffre d’affaires de près de 80 millions d’euros et affirme avoir écoulé 13 millions de carnets à travers le monde.
Ce bulletin de note est d’autant plus remarquable que, dans une période où l’innovation est beaucoup portée par le numérique, Moleskine a réussi à imposer un produit presque sans technologie : les principaux atouts de ces carnets haut de gamme sont un élastique et une poche à soufflet…

Matério décloisonne l’innovation matière

Ce qui a été développé pour un secteur industriel précis peut servir à d'autres. Ce principe, la plate-forme Matério, basée au Lieu du Design, à Paris, l'a bien en tête. Elle met à la disposition de ses adhérents un catalogue de près de 7 000 références de matières innovantes, recensées parmi environ 4 500 industriels. Cette base de données est complétée par une échantillothèque où les designers et chargés d’innovation peuvent venir voir et manipuler les produits.
Obtenir l’échantillon d’un matériau innovant n’est pas une sinécure. Quentin Hirsinger, qui préside Matério depuis sa création en 2000, en témoigne : « notre record personnel est de huit ans », ironise le responsable en montrant le produit en question, une sorte de rouleau de scotch qui prend spontanément la forme d’un tube lorsqu’il est déroulé. A ses débuts, cette innovation du britannique Rolatube était utilisée par l’armée pour construire des antennes de télécommunications improvisées.

Sous la moquette se cache l’innovation

Sa simplicité avait rendu sa fabrication mécanisable et l’avait fait remplacer les tapis dont les décors demandaient beaucoup de travail manuel. Aujourd’hui, la FAO permet de lui donner un luxe de décors personnalisables à l’envie.
Connue dès le 15e siècle, la moucade était un simple tapis destinée à recouvrir de grandes surfaces au sol. Elle est devenue au fil du temps notre moquette à laquelle nous attachons peu d’attention. Pourtant ce banal tapis, qui recouvre depuis les années 60 le sol de la plupart de nos habitations, est en pleine évolution tant dans ses matériaux que dans sa fabrication même.
Ainsi, on trouve aujourd’hui des dalles de moquette composées de fibres de nylon 100 % recyclées. Un must quand on sait que 68 % de l’impact environnemental de la dalle de moquette, sur l’ensemble de son cycle de vie, provient de l’extraction et de la transformation des matières premières pour fabriquer la fibre. Intégrer un maximum de contenu recyclé dans la fibre, ainsi que dans la sous-couche, permet donc de réduire considérablement cet impact, sans compromettre les performances du produit. De plus, ces matériaux recyclés sont proposés dans des centaines de couleurs permettant aux décorateurs de jouer sur les harmonies.