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Calcul haute performance : Teratec au cœur de l’écosystème

L’association Teratec qui regroupe les forces vives du calcul intensif et de la simulation numérique en France se développe tous azimuts. Son objectif étant de devenir la référence européenne du domaine. Hervé Mouren son président nous explique sa démarche.
A quelques semaines du Forum Teratec, nous avons rencontré Hervé Mouren, directeur de l’association Teratec, pour faire le point sur le marché du calcul hautes performances en termes d’applications.
« Le calcul hautes performances (HPC) et la simulation numérique à hautes performances sont essentiels pour la science, mais également dans tous les domaines de l’industrie et pour toutes les tailles d’entreprise. Ce sont des facteurs stratégiques de compétitivité et d'innovation dans la plupart des secteurs de l'économie ». De fait, l'industrie a besoin de puissance de calcul importante pour la conception de systèmes toujours plus complexes et pour accélérer le développement de produits innovants. De son côté, la recherche s'appuie de plus en plus sur la simulation pour créer de nouvelles connaissances. « Le HPC est donc un élément clé de notre compétitivité et notre capacité d’innovation », estime Hervé Mouren.

Google-NSA, un mariage de raison au service du plus grand centre d’espionnage à l’ère technumérique de la guerre fluide

L’opinion publique vient de découvrir que la célèbre agence de sécurité américaine NSA pourrait espionner tout le monde ou presque grâce à un pacte secret conclu entre les services américains et les géants du Web. En fait, il n’y a pas vraiment de secret puisque ces pratiques sont connues depuis des années et du reste, rendues publiques et accessibles pour qui veut bien se donner la peine d’aller chercher les informations. L’universitaire juriste Stephanie DeVos a publié en 2011 une étude roborative de 50 pages dans la revue de l’Université Fordham tenue par des jésuites new-yorkais. Dans ce document, on peut lire la très courte histoire des relations entre le Web et les autorités américaines impliquées dans la défense et la sécurité. Google serait allé chercher la NSA pour établir une collaboration censée protéger les données circulant dans les réseaux googélisés. A l’origine, une cyberattaque provenant paraît-il des autorités chinoises en décembre 2009. Des comptes gmail appartenant à des défenseurs des droits de l’homme auraient été surveillés. Par la suite, Google se fendit une mise au point sur son site, faisant état d’une nouvelle approche de la « question cybernétique chinoise », conseillant aux internautes de se prémunir de ces intrusions inopinées en usant d’outils adéquats.
Retour sur les années précédentes. L’implication des services américains dans la sécurisation des données circulant sur le Web date de l’administration Clinton qui dès 1998, prit conscience de la vulnérabilité de la Toile et de la nécessité de sécuriser la circulation des informations.

Internet de l’énergie, des machines au service d’usages intelligents

Smart grid, smart city, smart meter, et leurs déclinaisons françaises, réseau, ville et compteur intelligents, sommes-nous subitement entourés par des technologies devenues capables de réfléchir par elles-mêmes ?
Pour Carlos Moreno, chercheur spécialiste des systèmes complexes, « smart » renvoie en fait à la conjonction de trois éléments distincts :
Le faible coût et la mobilité des moyens de communication,
« L’ubiquité de l’information » qui consiste à trouver plusieurs usages à la même information, la capacité à « croiser ces informations pour pouvoir mieux piloter, contrôler, paramétrer ».
La grande révolution de notre quotidien, c’est l’avènement des technologies de l’information, symbolisé par internet. Pendant près de deux décennies, l’usage d’internet s’est limité pour le citoyen lambda a échangé des données avec d’autres au travers d’un ordinateur, puis d’un téléphone portable. Aujourd’hui, un nouveau tournant est en train d’avoir lieu : la communication de machine à machine, « M2M », sans intervention humaine.
Plutôt que de parler de réseaux ou de compteurs « intelligents », il est dès lors plus juste de les qualifier de « communicants ». La généralisation en France des compteurs Linky, pour l’électricité, ou Gazpar, pour le gaz, doit permettre de tisser un réseau ou les informations s’échangent. De cette manière, le surplus d’électricité produit par exemple par les panneaux photovoltaïques d’un particulier peut être transféré vers son voisin. Jeremy Rifkin, théoricien de la troisième révolution industrielle, évoque ainsi un « internet de l’énergie  », tandis que Joël de Rosnay parle, lui, d’« EnerNet : un Internet de l'énergie en peer to peer  ».
Là où il y a lieu de parler d’intelligence, c’est dans l’usage de ces nouveaux échanges d’informations relatives à l’énergie.
A l’échelle individuelle, cela permet de mesurer sa consommation d’énergie mais aussi de développer le pilotage des différents équipements du logement.
A l’échelle globale, ce réseau communicant permet de mieux répartir l’énergie. On pourra ainsi faire plus avec moins au travers de techniques comme l’effacement diffus. On réduira également les interruptions de courant ou les fuites de gaz, en repérant rapidement le point problématique.
Le système énergétique ne va pas tout d’un coup devenir intelligent, par contre l’installation de matériels communicants, à commencer par les compteurs, va permettre de faire meilleur usage de l’électricité ou du gaz. Plus largement, le déploiement de systèmes analogues pour l’eau ou les transports permettra une société plus économe et pourtant plus confortable.
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/

La science dans l’impasse avant la plus grande révolution depuis quatre siècles

Cette fois ma conviction est forgée, définitive, inébranlable, incontournable, la science est arrivée dans une impasse. Elle n’a plus aucune issue sauf à faire des expériences et trouver des résultats, un peu à l’image d’une partie de poker perpétuelle qui se joue avec des nouvelles cartes mais qui reste pour l’essentiel un jeu de cartes. Enfin, disons que les cartes sont de même nature, elles sont des mécanismes, des interactions, des phénoménalités analytiques, des statistiques. Le jeu est sans fin, on l’appelle la science ou comme disent certains, publish or perish. Bref, un jeu interminable qui est sans issue et ne peut plus s’arrêter, comme le loto, le football ou le téléthon. La sophistication des engins technologiques ne peut épuiser l’infinie complexité des mécanismes naturels. Le jeu est sans fin. Il ne produira pas d’explication. Juste des résultats, avec des applications, des scientifiques et des financiers et le marché qui va avec. Les publications financent les moyens permettant de produire d’autres publications. Je serais tenté d’y aller avec une démonstration à la Marx.
M-A-M devient A-M-A S-P-S devient P-S-P
C’est clair ! Marx explique que dans une économie fondée sur l’utilité, on vend un bien pour en acheter un autre alors que l’économie du profit utilise la marchandise M comme moyen pour faire de l’argent A. La seconde formule dit ceci. Une recherche qui se veut scientifique dans ses fins utilise la publication comme intermédiaire entre deux états d’avancement de la science.

USA : Accord entre la CIA et Amazon pour mémoriser toutes les données transmises sur les réseaux sociaux

Un gigantesque trou noir qui engloutira et mémorisera les coups de téléphone, les SMS, les emails, les discussions, les «  I Like  » et tout type de données que des millions et des millions d’utilisateurs ajoutent chaque seconde sur le Web. La CIA veut en recueillir le plus possible et les avoir à disposition « pour toujours  », de façon à pouvoir les analyser dans le but de garantir la sécurité des États-Unis. Ira « Gus » Hunt, le responsable du département technologique de la CIA l’a expliqué depuis New York. La nouvelle, écrit le Huffington Post, est survenue deux jours après l’annonce de l’accord conclu avec Amazon qui fournira à l’Agence la technologie permettant de construire un nuage informatique (Cloud) capable de conserver des quantités de données jamais imaginées auparavant.
Le « Big data » est à la fois le présent et l’avenir du Renseignement, et les services secrets américains s’équipent pour s’assurer la « possibilité de stoquer toutes les informations générées par l’espèce humaine ». Dans le langage des services, on dit « All source analysis »  : mettre en relation toutes les informations à disposition (« relier les points entre eux ») et «  informer le président et le secrétaire à la Défense », a expliqué mercredi Hunt à la « GigaOM’s structure : Data conference » à New York : «  Nous ne pouvons connaitre la valeur de chaque information en notre possession aujourd’hui qu’en la reliant à d’autres informations qui arriveront plus tard (…). C’est pour cela que nous cherchons maintenant à recueillir tout type de données et à les mémoriser pour toujours  ». Le mot d’ordre est Big Data, les grands agrégats d’informations créés par le développement vertigineux des médias numériques, et « surtout par les réseaux sociaux  ». « Savez-vous que 35 % de toutes les photos numériques prises dans le monde finissent sur Facebook et que chaque jour, ce sont 124 milliards de tweets qui sont transmis ?  »