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De la poudre et des bulles pour se protéger

A l’heure où le cheval remplace le bœuf dans nos plats cuisinés, faut-il encore s’étonner que la contrefaçon touche aussi l’industrie ? Certes la contrefaçon a toujours existé. Mais aujourd’hui, elle ne s’intéresse plus seulement aux produits de luxe et à la mode, elle touche tous les secteurs de l’économie. Fils électriques où le fer remplace le cuivre, roulements à billes réalisés dans des aciers très bas de gamme: deux exemples récents de fraudes qui, outre un niveau de performances déplorable et un risque d’usure très rapide, peuvent entraîner des accidents graves, voire mortels pour les usagers que l’on aura trompés.
C’est pourquoi un certain nombre d’entreprises ont développé des solutions innovantes pour lutter contre ces dangers. Ainsi, l’entreprise rennaise Olnica créée en 2010 propose des marqueurs pour les matériaux pulvérulents (médicaments, produits chimiques, plâtre, ciment, colle, vernis résines plastiques…) à base de poudres micrométriques qui émettent une couleur spécifique lorsqu’on les éclaire avec une source UV. Uniques, puisque plus de 1,3 milliard de formulations sont réalisables, ils sont incorporés aux produits lors du processus de fabrication.

Google-NSA, un mariage de raison au service du plus grand centre d’espionnage à l’ère technumérique de la guerre fluide

L’opinion publique vient de découvrir que la célèbre agence de sécurité américaine NSA pourrait espionner tout le monde ou presque grâce à un pacte secret conclu entre les services américains et les géants du Web. En fait, il n’y a pas vraiment de secret puisque ces pratiques sont connues depuis des années et du reste, rendues publiques et accessibles pour qui veut bien se donner la peine d’aller chercher les informations. L’universitaire juriste Stephanie DeVos a publié en 2011 une étude roborative de 50 pages dans la revue de l’Université Fordham tenue par des jésuites new-yorkais. Dans ce document, on peut lire la très courte histoire des relations entre le Web et les autorités américaines impliquées dans la défense et la sécurité. Google serait allé chercher la NSA pour établir une collaboration censée protéger les données circulant dans les réseaux googélisés. A l’origine, une cyberattaque provenant paraît-il des autorités chinoises en décembre 2009. Des comptes gmail appartenant à des défenseurs des droits de l’homme auraient été surveillés. Par la suite, Google se fendit une mise au point sur son site, faisant état d’une nouvelle approche de la « question cybernétique chinoise », conseillant aux internautes de se prémunir de ces intrusions inopinées en usant d’outils adéquats.
Retour sur les années précédentes. L’implication des services américains dans la sécurisation des données circulant sur le Web date de l’administration Clinton qui dès 1998, prit conscience de la vulnérabilité de la Toile et de la nécessité de sécuriser la circulation des informations.

Internet de l’énergie, des machines au service d’usages intelligents

Smart grid, smart city, smart meter, et leurs déclinaisons françaises, réseau, ville et compteur intelligents, sommes-nous subitement entourés par des technologies devenues capables de réfléchir par elles-mêmes ?
Pour Carlos Moreno, chercheur spécialiste des systèmes complexes, « smart » renvoie en fait à la conjonction de trois éléments distincts :
Le faible coût et la mobilité des moyens de communication,
« L’ubiquité de l’information » qui consiste à trouver plusieurs usages à la même information, la capacité à « croiser ces informations pour pouvoir mieux piloter, contrôler, paramétrer ».
La grande révolution de notre quotidien, c’est l’avènement des technologies de l’information, symbolisé par internet. Pendant près de deux décennies, l’usage d’internet s’est limité pour le citoyen lambda a échangé des données avec d’autres au travers d’un ordinateur, puis d’un téléphone portable. Aujourd’hui, un nouveau tournant est en train d’avoir lieu : la communication de machine à machine, « M2M », sans intervention humaine.
Plutôt que de parler de réseaux ou de compteurs « intelligents », il est dès lors plus juste de les qualifier de « communicants ». La généralisation en France des compteurs Linky, pour l’électricité, ou Gazpar, pour le gaz, doit permettre de tisser un réseau ou les informations s’échangent. De cette manière, le surplus d’électricité produit par exemple par les panneaux photovoltaïques d’un particulier peut être transféré vers son voisin. Jeremy Rifkin, théoricien de la troisième révolution industrielle, évoque ainsi un « internet de l’énergie  », tandis que Joël de Rosnay parle, lui, d’« EnerNet : un Internet de l'énergie en peer to peer  ».
Là où il y a lieu de parler d’intelligence, c’est dans l’usage de ces nouveaux échanges d’informations relatives à l’énergie.
A l’échelle individuelle, cela permet de mesurer sa consommation d’énergie mais aussi de développer le pilotage des différents équipements du logement.
A l’échelle globale, ce réseau communicant permet de mieux répartir l’énergie. On pourra ainsi faire plus avec moins au travers de techniques comme l’effacement diffus. On réduira également les interruptions de courant ou les fuites de gaz, en repérant rapidement le point problématique.
Le système énergétique ne va pas tout d’un coup devenir intelligent, par contre l’installation de matériels communicants, à commencer par les compteurs, va permettre de faire meilleur usage de l’électricité ou du gaz. Plus largement, le déploiement de systèmes analogues pour l’eau ou les transports permettra une société plus économe et pourtant plus confortable.
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/