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Les renseignements américains s'appuient sur la technologie du groupe d'investissement IQT
La NSA et la CIA utilisent les technologies des start-up de la Silicon Valley pour obtenir les renseignements sur les communications entre internautes et mobinautes.
On en apprend de plus en plus sur les pratiques de l'industrie des renseignements aux Etats-Unis cette semaine, à mesure que les révélations tombent. Techcrunch rapporte comment la NSA et la CIA, sous le feu des critiques, se sont associées avec le groupe d'investissement In-Q-Tel (IQT) pour accéder aux dernières technologies en matière d'espionnage numérique.
IQT, organisation sans but lucratif, co-investit avec d'autres investisseurs dans des start-up dont la technologie de pointe peut être utile aux services de renseignement. 70% de ces start-up n'auraient jamais travaillé avec le gouvernement auparavant, IQT fournit donc aux renseignements américains un véritable pont d'accès aux nouvelles technologies. Celles-ci concernent des outils d'analyses géospatiales et vidéo, des bases de données à grande échelle, des outils de traduction, de sécurité et de mobilité.
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Google-NSA, un mariage de raison au service du plus grand centre d’espionnage à l’ère technumérique de la guerre fluide
L’opinion publique vient de découvrir que la célèbre agence de sécurité américaine NSA pourrait espionner tout le monde ou presque grâce à un pacte secret conclu entre les services américains et les géants du Web. En fait, il n’y a pas vraiment de secret puisque ces pratiques sont connues depuis des années et du reste, rendues publiques et accessibles pour qui veut bien se donner la peine d’aller chercher les informations. L’universitaire juriste Stephanie DeVos a publié en 2011 une étude roborative de 50 pages dans la revue de l’Université Fordham tenue par des jésuites new-yorkais. Dans ce document, on peut lire la très courte histoire des relations entre le Web et les autorités américaines impliquées dans la défense et la sécurité. Google serait allé chercher la NSA pour établir une collaboration censée protéger les données circulant dans les réseaux googélisés. A l’origine, une cyberattaque provenant paraît-il des autorités chinoises en décembre 2009. Des comptes gmail appartenant à des défenseurs des droits de l’homme auraient été surveillés. Par la suite, Google se fendit une mise au point sur son site, faisant état d’une nouvelle approche de la « question cybernétique chinoise », conseillant aux internautes de se prémunir de ces intrusions inopinées en usant d’outils adéquats.
Retour sur les années précédentes. L’implication des services américains dans la sécurisation des données circulant sur le Web date de l’administration Clinton qui dès 1998, prit conscience de la vulnérabilité de la Toile et de la nécessité de sécuriser la circulation des informations.
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