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Formule 1 : Renault lève le voile sur les nouvelles motorisations pour 2014
2014 sera une année clé pour la F1 en termes de motorisation. Afin de coller aux préoccupations de l’industrie automobile, les moteurs thermiques devront être plus petits, consommé moins et il faudra récupérer non seulement l’énergie de freinage mais aussi celle des gaz d’échappement. Renault Sport F1 nous a reçus pour nous montrer l’état de ses développements en cours.
Pour la saison de course 2014, Renault Sport F1 ne fournira plus des moteurs aux écuries de F1 qu’elle motorise mais des ‘‘Power Unit’’, afin de suivre l’évolution de la réglementation de ce sport mécanique. Et c’est bien une véritable révolution qui se cache derrière l’anglicisation du terme, car si l’architecture et la cylindrée du moteur vont changer, deux systèmes de récupération d’énergie vont venir se greffer directement sur lui.
A compter de 2014, fini donc les moteurs V8 atmosphériques de 2,4 litres de cylindrée tournant à 18 000 tr/min et développant 750 CV, qui ont propulsé le plateau de 2006 à 2013. Voulant être en phase avec ce qui se passe actuellement dans l’industrie automobile la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a décidé de réduire la cylindrée à 1,6 litre, un phénomène de Downsizing que l’on voit sur les moteurs de nos voitures de tous les jours, et d’adopter une architecture V6 avec une vitesse maximale limitée à 15 000 tr/min. En revanche, le turbo compresseur de suralimentation fait son retour. Cela devrait permettre d’atteindre une puissance de l’ordre de 550 CV. Parallèlement, dans un souci de forcer les constructeurs à améliorer le rendement de leurs moteurs la quantité d’essence disponible pour un Grand Prix sera limitée à 140 litres avec un débit instantané maximum de 140 l/h.
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Biocarburants de deuxième génération : les technos sont prêtes, mais qui veut les industrialiser ?
Les technologies pour produire les biocarburants de seconde génération arrivent à maturité. Faute de contexte règlementaire stable, l’Europe peine à les industrialiser, d'après l'Ifpen.
L’usine italienne Beta Renewables s’apprête à produire 40 000 tonnes de bioéthanol par an à partir de canne de Provence... Une mauvaise herbe ! Avec ce volume, l’usine vise la rentabilité économique, rien de moins. Une grande première dans l’univers des biocarburants de seconde génération.
Pourtant, ce pionnier semble condamné à rester l’exception européenne qui confirme la règle : tous ses concurrents ont choisi de s’épanouir Outre-Atlantique. Car à l’heure où les biocarburants de deuxième génération passent enfin du rêve de laboratoire à la réalité industrielle, l’incertitude réglementaire freine les investisseurs du Vieux Continent. Telle est, en substance, l’analyse de l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen), qui faisait un point le mardi 11 juin sur les perspectives du marché des biocarburants.
Des procédés plus sélectifs
Résumé des épisodes précédents : les biocarburants de première génération, qui produisent bioéthanol et biodiesel à partir de plantes sucrières ou céréalières,
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